L’ONEP réagit au lendemain d’une accusation parue dans l’Union n°11689 du 25 novembre dernier. Les membres du syndicat de l’or noir auraient été contactés par des leaders du Front uni de l’opposition. Dans un entretien accordé à notre correspondant à Port-Gentil, le Secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole, Paul Aimé Bagafou, balaye d’un revers de la main ces méthodes qui relèvent de l’intimidation.
Gabonews : Dans sa parution du 25 novembre, l’union vous lierait au Front uni de l’opposition pour l’alternance aux visées d’une supposée déstabilisation des activités pétrolières. Quels sont vos contacts avec ces leaders politiques?
Paul-Aimé Bagafou : Ce sont de simples lubies de la part de quelques désinformateurs en mal d’inspiration et qui n’ont pas d’arguments valables face à la légitimité de nos revendications. Si, ça se trouve, ce sont ceux qui écrivent ce genre de bêtises qui sont instrumentalisés et manipulés par leurs maîtres qui arnaquent les travailleurs via la CNAMGS. D’ailleurs, le gouvernement dispose de services de renseignements qui, dit-on, sont parmi les plus puissants du monde. Mes lignes téléphoniques, ils les écoutent tous les jours et, je le sais. Je les mets, donc, au défi de prouver à quel moment j’aurais rencontré M. Jean PING ou tout autre leader politique du Front Uni. Quoique ce soit, c’est mon droit en tant que citoyen jusqu’à preuve du contraire - ni même dans quel parti politique j’émargerais ici au Gabon ou ailleurs. Pour moi, ces rumeurs sont des pures affabulations.
GN : Votre organisation (ONEP) serait impliquée dans un projet de sabotage de certaines installations dans l’industrie pétrolière ; que répondez-vous?
Paul-Aimé Bagafou : Ceux qui ont vendu leur dignité au diable pour écrire n’importe quoi moyennant quelques billets de banque ou la promesse de quelques promotions ne méritent nullement la considération d’une organisation aussi sérieuse que la nôtre.
GN : Que peut cacher une telle accusation?
Paul-Aimé Bagafou : Ces méthodes dignes de la Gestapo et de la Stasi n’impressionnent plus personne de nos jours. Pas nous en tout cas. Pour conclure, je puis vous dire que nous allons tirer toutes ces diversions au clair très bientôt et l’opinion jugera de la crédibilité des intrigants à l’imagination éculée qui ont inspiré cet article paru dans l’union du 25 novembre.