Dix-huit nouveaux éléments ont été inscrits mercredi sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité lors de la 9e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine cultural immatériel, tenue au siège de l'Unesco à Paris.
Parmi les 18 nouveaux éléments, figurent entre autres la danse rituelle au tambour royal du Burundi, le rituel et les cérémonies de la Sebeïba dans l'oasis de Djanet d'Algérie, le gwoka : musique, chants, danses et pratique culturelle représentatifs de l'identité guadeloupéenne de France, le chant traditionnel Arirang dans la République populaire démocratique de Corée et le washi, savoir-faire du papier artisanal traditionnel du Japon.
La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité est composée de ces expressions qui démontrent la diversité du patrimoine immatériel et qui font prendre davantage conscience de son importance. En 2008, le Comité a incorporé 90 éléments dans la Liste représentative. De 2009 à 2013, 192 nouveaux éléments ont été ajoutés à cette liste.
La 9e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, présidée par José Manuel Rodriguez Cuadros du Pérou, s'est ouverte lundi dernier à Paris, en présence de 950 participants. Jeudi, le Comité poursuivra ses évaluations afin d'ajouter d'autres éléments sur la Liste représentative.
Le patrimoine culturel immatériel englobe des pratiques culturelles vivantes telles que les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, les rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l'univers ou encore les savoir-faire liés à l'artisanat traditionnel.
Composé de 24 membres, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel veille à l'application de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui à ce jour compte 161 Etats parties.
