Dans sa parution du 25 novembre, le journal affirme que l’opposition gabonaise envisage saboter les installations hydroélectriques de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) afin de pousser les populations à la révolte.
Les opposants gabonais se muent désormais en « saboteurs ». C’est ce que nous rapporte le journal L’union dans sa parution du 25 novembre. « La stratégie du pire ? », c’est donc la une de ce quotidien qui relaie des informations certes données avec un peu de réserve, mais qui ne sauraient être sans conséquence. En réalité, c’est dans la page 2 du journal consacré à l’actualité politique que le journal dévoile aux lecteurs « La stratégie du chaos » de l’opposition gabonaise.
Dans cet article, on peut lire : « …si l’on s’en tient aux informations recueillies auprès de sources dignes de foi, faisant état de la préparation d’actes de sabotages des installations hydroélectriques, à perpétrer avec la complicité de quelques agents de la SEEG, moyennant sonnantes et trébuchantes. Alors que dans le même temps, des membres de l’ONEP auraient été approchés pour la paralysie du secteur pétrolier, notamment, l’approvisionnement en carburant ».
Pour ceux qui suivent l’actualité nationale, ils n’ignorent pas que ces deux secteurs d’activité connaissent des remous depuis plusieurs mois. Cependant, avec ou sans les « sabotages » de cette opposition, la réputation de la SEEG est au plus bas auprès des populations et récemment du gouvernement.
Le quotidien national semble désormais s’être inscrit dans la perspective des élections de 2016 en qualifiant l’opposition comme un réseau prêt à tout...