Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a décidé mercredi soir de surseoir l’application des reformes à l’origine d’un soulèvement des élèves dans quasiment tout le pays, a annoncé son porte parole, Alain Claude Billie By Nze.Selon ces reformes, il n’est plus possible de s’admettre en classe de seconde sans le BEPC.Seuls les admis à ce diplôme peuvent passer en seconde. Auparavant, il suffisait d’avoir une moyenne annuelle supérieure à 10 pour aller en seconde même sans le BEPC.L’autre reforme concerne le baccalauréat. Les candidats devaient passer les épreuves facultatives en classe de première. La terminale devait être consacrée aux matières de bases. Il devait donc avoir le bac 1 (1ère) et le bac 2 (terminale).
Les élèves n’en voulaient pas. Ils sont donc descendus massivement dans les rues pour protester et faire entendre leur voix. Plusieurs dizaines auraient été interpellées par les gendarmes et la police envoyés au front pour ramener le calme à Libreville.