Partenaire du projet d’appui à la gestion durable des zones humides critiques du Gabon, l’institution financière internationale a mis en place des financements conséquents.
Les travaux du projet d’appui à la gestion durable des zones humides critiques du Gabon, se sont ouverts, le 25 novembre dernier à Libreville. Destiné à améliorer la protection de la biodiversité dans les zones humides forestières sélectionnées sur la liste des sites de la convention internationale sur les zones humides d’importance internationale (Convention Ramsar), ce projet bénéficie du soutien de la Banque mondiale, qui a débloqué 3,75 milliards de francs à cet effet.
Le Gabon a, en effet, inscrit neuf sites à la Convention Ramsar, couvrant une superficie totale de 2,8 millions ha. Il s’agit de Pongara, Akanda, Wonga Wongué, Petit Loango, Sette-Cama, Birougou, Bas-Ogooué, chutes de l’Ivindo, chutes de Mbougou-Badoumé-Doumé. Le projet d’appui à la gestion durable des zones humides critiques du Gabon couvre, pour sa part, trois sites totalisant 75% de la superficie nationale des sites Ramsar. Lors de son allocution de circonstance, la représentante résidente de la Banque mondiale a rappelé que la tenue de cet atelier constitue une étape importante de la mise en œuvre effective de la stratégie de partenariat pays établie en 2012 entre le Gabon et la Banque mondiale. «C’est la concrétisation de notre volonté d’appui à la gestion durable des ressources naturelles du Gabon, en cohérence avec la politique nationale de préservation de l’environnement et de changement national de préservation de l’environnement et de changement transformateur pour une croissance économique durable», a déclaré Zouera Youssoufou. Ce projet doit aboutir à l’évaluation des services écosystémiques, la mise en place de plans de gestion et l’adoption d’une stratégie nationale de gestion des zones humides.
Selon le coordinateur du projet, quatre composantes ont été définies pour atteindre cet objectif. Il s’agit de «l’amélioration de la connaissance et de la surveillance des écosystèmes humides sélectionnés, l’appui à la gestion durable des écosystèmes des zones humides, le renforcement du cadre institutionnel afin d’appuyer la gestion des zones humides ainsi que la gestion, le suivi et l’évaluation du projet», a détaillé Faustin Ondamba.
Depuis 2010, le gouvernement gabonais a fait de la préservation de la biodiversité une de ses priorités. D’où la mise en place de ce projet, car les écosystèmes aquatiques qui remplissent de multiples fonctions écologiques et regorgent d’une importante biodiversité, ne pouvaient rester en marge de cette dynamique.