En liberté provisoire depuis le 12 novembre courant, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), interpellé le 18 septembre dernier pour une affaire de fausse monnaie puis placé sous mandat de dépôt le 25 du même mois, avant d’être pris d’un malaise en prison et transféré à la clinique Chambrier, exige désormais des preuves de son implication dans les faits qui lui sont reprochés.
Interpellé le 18 septembre dernier pour une affaire de fausse monnaie puis placé sous mandat de dépôt le 25 du même mois, avant d’être pris d’un malaise en prison et transféré à la clinique Chambrier, Louis-Gaston Mayila est, depuis le 12 novembre courant, en liberté provisoire. L’affaire dans laquelle il est mis en cause relève, elle, désormais du procureur général.
Selon notre confrère l’Evénement du 25 novembre 2014, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) exige désormais des preuves de son implication dans les faits qui lui sont reprochés : «J’ai entendu le procureur parler de faux billets, de machine et de planche à billets, quelle est leur provenance et depuis quel jour sont-ils en sa possession ?», s’est-il interrogé au détour d’une réunion de sa formation politique. En s’interrogeant publiquement, il invite le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, à présenter sur la place publique ces objets qui l’incriminent. Mieux, il voudrait qu’on lui dise «quel jour et à quelle heure» a-t-il été pris en flagrant délit. Pour lui, cette affaire est avant tout un guet-apens.
Quoi qu’il en soit, cette affaire n’a pas encore livré tous ses dessous. D’autant que son chauffeur, son aide de camp, ainsi que le magistrat Edo-Edzo, sont encore sous les verrous.
A noter qu’un récent numéro de la Lettre du Continent relevait queLouis-Gaston Mayila tentait, par tous les moyens, de muscler sa défense en faisant appel aux confrères parisiens qu’il connaît de longue date. «Il aurait en effet contacté Emmanuel Marsigny, défenseur de Teodorin Obiang Nguéma Mangue, de même que Jean-Paul Benoit». Des bribes d’informations qui ne permettent nullement de se faire une idée précise de la situation.