Présent à Marrakech à l’occasion du 5ème Sommet mondial de l’Entreprenariat, le ministre gabonais des PME, Gabriel Ntchango a profité de cette occasion pour échanger avec son homologue marocain sur le développement des petites et moyennes entreprises gabonaises. A l’issue de la rencontre, une délégation marocaine est invitée à venir à Libreville début décembre, pour échanger avec des experts du ministère gabonais des PME.
En marge du Sommet mondial de l’Entreprenariat auquel il prenait part active à Marrakech au Maroc, le ministre gabonais des PME, Gabriel Ntchango, a reçu en audience plusieurs ministres marocains, dont son homologue des PME.
« L’échange a été très fructueux. Nous avons discuté, entre autres, du développement des PME et des bons outils à mettre en place pour atteindre cet objectif. Le modèle marocain, qui n’est plus à présenter, inspire beaucoup le Gabon. Et dans ce sens, nous envisageons de renforcer notre coopération afin que les PME gabonaises bénéficient de l’expérience marocaine », a exprimé Gabriel Ntchango, au sortir de l’audience.
« Dès la première semaine du mois de décembre, une délégation du ministère marocain des PME sera présente au Gabon pour travailler avec des experts du ministère dont j’ai la charge », a-t-il renchéri.
Au programme de cette rencontre de Libreville, renforcement des capacités, présentation des outils marocains de développement des PME et propositions de solutions aux problèmes souvent rencontrés par les chefs d’entreprises au Gabon.
« Il s’agira d’adapter certains aspects du modèle marocain aux réalités et difficultés rencontrées par les PME gabonaises, avec pour objectif final de permettre à ces dernières d’être plus performantes et de grandir », a expliqué Gabriel Ntchango en guise de conclusion.
Au cœur même de la vision du chef de l’Etat en faveur de l’entreprenariat des jeunes, le ministère des PME connaît actuellement de nombreuses mutations, afin de faciliter la création d’entreprises par les jeunes gabonais et participer, par la même occasion, à la réduction du taux de chômage encore trop élevé, surtout pour cette tranche de la population gabonaise.