C’est l'interrogation qui prévaut, au regard de la tournure prise actuellement par les événements, avec le recours d’huissiers de justice de part et d’autre.
La construction supposée d’une morgue au quartier Bel-Air continue de soulever débats et polémiques dans ce quartier du 1er arrondissement de la commune de Libreville.
Une affaire, rappelons-le, qui oppose les habitants, organisés autour d'une coordination dont le porte-parole est Fulbert Mayombo Mbendjangoye, à Monique Akani, une des responsables de la société Casep-Ga, une maison de pompes funèbres spécialisée dans le traitement et la conservation des cadavres à Libreville.
« La suite est qu’au lieu de réunir les différentes parties, afin de trouver un compromis, les autorités semblent opter pour le silence », indique le porte-parole. Ce dernier s’étonne également de ce que toutes les correspondances adressées aux différentes administrations concernées, c’est-à-dire le ministère de l’Intérieur, les directions de l’Environnement et de l’Urbanisme, d’abord par les élus de la circonscription, ensuite par son bureau, demeurent jusqu’à présent lettre morte.
Seule la mairie de Libreville est passée exiger l’arrêt des travaux par une marque sur la barrière.