Ce sont au total 97 candidats que le Parti Démocratique Gabonais (PDG) lancent dans la course des sénatoriales du 13 décembre prochain. En effet, après les primaires organisées pour la désignation de ces candidats dans les différentes localités du pays, le tour est revenu au président du parti, Ali Bongo Ondimba, de valider définitivement ces listes lors de la réunion du bureau politique qui s’est tenue mercredi 19 novembre.
Les candidats aux élections sénatoriales du 13 décembre prochain pour le compte du Parti Démocratique Gabonais sont désormais connus. Ils seront 97 au total à défendre les couleurs de cette formation politique sur l’étendue du territoire nationale
Pour le président du PDG, Ali Bongo Ondimba qui a procédé à la validation des différents procès-verbaux des élections primaires qui se sont déroulées dans les différentes provinces, communes et départements, l’heure n’est plus "aux guerres intestines". Corroborant les propos du chef du parti, le secrétaire exécutif du PDG, Faustin Boukoubi est revenu sur les irrégularités constatées lors des primaires.
« Bien que certains ne les aient pas scrupuleusement respectées dans la forme, voire dans le fond, globalement les concertations recommandées ont eu lieu dans les délais requis » a-t-il déclaré.
En effet, pour ces 97 candidats répartis sur l’ensemble du territoire, le chronogramme est lancé malgré les difficultés qui pourraient survenir dans certaines circonscriptions. Le cas, notamment de Mouila et d’Oyem où les maires de ces deux communes à savoir Pierre Claver Maganga Moussavou, par ailleurs président du Parti Social Démocrate (PSD) et l’indépendant Vincent Essono Mengue se positionnent en tant que favoris. A cet effet, Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué de rappeler à ses « poulains », l’importance capitale de cette élection.
« Il faut se consacrer à la défense de mon projet, l’Avenir en Confiance dont découle le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) qui devra conduire le Gabon vers l’émergence en 2025. Il faut apporter la contradiction à l’adversaire qui n’est pas exempt de reproches », a renchéri Ali Bongo Ondimba.