Libreville - Depuis le 14 novembre dernier, le Syndicat National de Télécommunications (Synatel), observe une grève illimitée, les agents demandent des meilleures conditions de travail et la revalorisation des avantages.
Pointé du doigt d’être sourd face aux revendications des agents grévistes, la Direction Générale vient de publier un communiqué ou affirme n’avoir pas fermée la porte des négociations au Synatel. «le dialogue avec les partenaires sociaux de l’entreprise est au beau fixe et nous nous employons toujours à entretenir une communication saine, empreinte de respect et de considération mutuel ».
Avec pour preuve la réception, le 29 septembre dernier, d’un préavis de grève de 10 jours ouvrables. «L’inspection du Travail, ampliatrice de cette correspondance a saisi les 2 parties (direction générale et Synatel) pour ouverture de négociation conformément aux dispositions de l’article 345 du Code du travail», souligne la direction générale de Gabon Telecom, qui soutient que «ces négociations ont effectivement débuté (…) le 9 octobre et se sont poursuivies le 12 novembre».
L’inspection du Travail demande la mise en place d’une commission ad hoc regroupant toutes les parties. A cet effet, une troisième rencontre a été fixée au 26 novembre prochain. Tout en réitérant que la voie du dialogue demeure l’unique issue privilégiée, la direction générale rappelle que «des efforts importants ont été accomplis ces derniers temps en terme d’investissement et l’entreprise met tout en œuvre pour continuer à relever les défis afin de mieux satisfaire sa clientèle».
Dans ce contexte particulier, Gabon Telecom rassure qu’elle s’attelle à un «retour normal du fonctionnement de ses services et prie son aimable clientèle de bien vouloir l’excuser pour les désagréments et incommodités occasionnés».