L’Afrique Centrale semble s’orienter dans une démarche visant à intégrer l’environnement dans la structure économique des pays de la région, pour répondre aux exigences du processus entamé à Rio en 1992. L’objectif est créer un nouvel équilibre de développement durable fondée sur l’ l’économie verte.
L’économie du bois et l’impact des programmes de réglementation des marchés
Les questions liées au bois et à la forêt se placent au cœur des processus de mise en place du Système de l’Economie Verte en Afrique centrale : l’économie du bois constitue depuis longtemps une porte ouverte vers les marchés internationaux et bénéficie actuellement du soutien des programmes de réglementation des marchés tels que le Règlement Bois de l’Union Européenne mais également le Lacey Act aux Etats-Unis ou l’Australian Illegal Logging Prohibition Act. Ces réglementations et les accords comme ceux du Forest Law Enforcement, Governance and Trade (FLEGT) ouvrent des marchés nouveaux, plus fiables, mieux contrôlés et dont les revenus peuvent être mieux répartis grâce à une meilleure gouvernance. Le changement de système économique que permet le développement de l’économie verte nécessite toutefois des restructurations profondes de l’Etat.
« Il s’agit là d’un des obstacles majeurs auquel les meilleurs volontés et les prises de position, même les plus sincères des décideurs, risque toujours de se heurter » précise Aimé Nianogo Directeur Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) , qui rappelle en outre la recrudescence actuelle de la corruption dans de nombreux pays d’Afrique.... suite de l'article sur Autre presse