Le Ministre gabonais des mines, Régis Immongault a présidé mardi 7 janvier dernier à l’immeuble Arambo de Libreville, la réunion du comité stratégique d’exploitation du gisement minier de Mabounié, en présence des représentants de ministres concernés par le projet, de l’operateur ‘’Comilog-Eramet’’ et de ‘’Maboumine’’, aux fins de s’enquérir du niveau d’avancement du projet, du choix de l’option d’infrastructure d’approvisionnement de l’usine commerciale, la présentation du plan de recrutement et de formation pour l’usine-pilote, les activités du comité de pilotage et les divers.
Selon le directeur général délégué et directeur branche manganèse d’Eramet, Philippe Vecten, en raison des paramètres hydro métallurgiques industriels du projet qui mettent en jeu les produits chimiques, « il faut des personnes qui ont une compétence industrielle très forte ».
Le Ministre Immongault, pour sa part, a expliqué que ce gisement est un apport significatif dans le domaine industriel et minier du Gabon, avec la production des minerais tels le niobium, de terres rares, du tantale d’uranium et du phosphate.
Qui va travailler à l’usine ? Selon le Ministre, les instructions ont été données par les plus hautes autorités de l’Etat afin de recruter de recruter aussi les nationaux.
« Nous appliquons les instructions du chef de l’Etat pour mettre en place un programme qui permettra de recruter des gabonais bien formés, afin que le démarrage de l’usine pilote puisse être réussi », a indiqué Regis Immongault.
Le plan de recrutement et de formation est d’environ 200 personnes, dont 60 au Gabon, 40 ingénieurs et techniciens en France et 100 chercheurs de 12 laboratoires disséminés à travers le monde.
Ce projet est un colossal investissement de 100 milliards de FCFA qui vont profiter en premier à la province hôte du Moyen Ogooué et l’approvisionnement de l’usine commerciale se fera par voies ferrées et maritimes.
