Ce festival international mettra en compétition dix-neuf films axés sur la célèbre affaire Chebéya ou encore la problématique des prisons au Gabon…
La 8ème édition du festival international documentaire de Libreville débute ce 25 novembre dans la capitale gabonaise et ce, jusqu'au 1er décembre prochain. La rencontre est organisée avec la collaboration de l’Institut français du Gabon (IFG). Ce festival international mettra en compétition dix-neuf films axés sur le portrait. «L’Affaire Chebéya», un long métrage (97 mn) politique du réalisateur Thierry Michel qui retrace la mort tragique d’un journaliste et activiste également pour les questions de droit de en République démocratique du Congo (RDC), sera de la partie.
Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, militant congolais de Droits de l’homme est retrouvé assassiné dans sa voiture. Plusieurs policiers sont arrêtés et un procès a lieu. L’autorité judiciaire est-elle capable d’exercer une justice impartiale? telle est la problématique que pose ce film, un de ceux qui feront assurément l’objet d’une grande attraction durant ces escales documentaires.
«Sans famille» de Pauline Mvélé, un des deux films gabonais à l’honneur, est un film qui met en exergue la triste réalité du vécu dans la prison centrale de Libreville. Sans famille qui traduit le surnom de la maison d’arrêt de Libreville, montre ici la solitude, la souffrance et la précarité auxquelles sont confrontés les détenus. Comprendre comment ces personnes (prisonniers) pleine d’humanité se battent pour vivre leur vie carcérale, et en quoi ou en qui elles ont trouvé les ressources pour se réinsérer dans la vie sociale, Ainsi est la thématique abordée par ce film.
Le monde est comme ça, Drama Consult, Moîse Katumbi : Foot, Busness et politique, président Dia, Atalaku et l’Epopée de la musique gabonaise (acte 1 et 2), sont entre autres films et documentaires qui seront projetés. «Nous innovons cette année avec les lieux de projection. Il y’aura des projections à l’Institut français et au cinéma le Komo. L’objectif pour nous est d’ici deux à trois ans de nous étendre au-delà, d’élargir nos territoires», a indiqué M. Imunga Ivanga.
Neuf réalisateurs venant du continent africain et d’ailleurs seront présents à ce festival international dont l’objectif principal est de promouvoir le septième art africain.