Libreville - Lors de la rencontre qu’il a eu avec l’ensemble des syndicats et du patronat, dans son discours de circonstance, le président Gabonais est revenu sur la mesure d’interdiction et d’importation des véhicules d’occasion de plus de trois ans dans notre pays. Une mesure qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, avec pour conséquence d’énorme perte d’argent des opérateurs économiques du secteur transport. Et bien pour plus d’équité, Ali Bongo Ondimba a déclaré que «l’Etat ne saurait négocier avec le couteau sous la gorge» et que «la rue ne saurait être le lieu d’expression et de résolution de nos problèmes sociaux», il a par ailleurs invité Daniel Ona Ondo, le chef du gouvernement, à engager des négociations globales sur la majorité des dossiers.
«Je voudrais parler des conséquences néfastes et dommageables liées aux errements et aux atermoiements de l’administration sur nos concitoyens, en un mot de cette responsabilité qui est la leur dans la satisfaction des usagers du service public, (…). Je veux évoquer ici la situation née d’une application sélective de la mesure portant interdiction d’importer des véhicules de plus de 3 ans», a fait remarquer Ali Bongo qui, pour y remédier et «préserver l’équité» a invité le Premier ministre à lui «proposer très rapidement les mesures les mieux adaptées».
Une nouvelle qui doit faire plaisir aux opérateurs économiques, qui ne savaient plus ou mettre la tête, car l’Etat à renvoyer il y a mois des véhicules d’occasions, destiné à leur époque à la commercialisation. En tous cas des mesures sont actuellement attendu du côté de la primature qui doit proposer au Chef de l’Etat des mesures sur ce problème.