Le dernier rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) sur l’Indice de développement humain (IDH) relève l’éternel paradoxe gabonais. Avec une faible population et un revenu par habitant parmi les plus élevés d’Afrique subsaharienne, le Gabon se situe à la 112e place mondiale (avec 8 places en moins par rapport à 2013).
LE représentant-résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Marie Évelyne Petrus-Barry, a officiellement remis, hier, à l’immeuble Arambo, au ministre de l’Économie et de la Prospective, Régis Immongault, le « Rapport mondial sur le développement humain 2014 ».
Ce rapport publié chaque année permet d’évaluer l’Indice de développement humain (IDH) de chaque pays à travers trois indicateurs (éducation, santé, revenu).
D’après les données du PNUD, le Gabon a reculé de 8 places par rapport à 2013. Il se classe à la 112e place mondiale et se situe dans la catégorie des pays à développement humain moyen. Un paradoxe qui ne s’explique pas pour un pays pétrolier à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. En effet, avec une population estimée à 1,5 million d’habitants, le Gabon détient le 4e revenu par habitant le plus élevé d’Afrique subsaharienne… Sauf que 95 000 foyers (30 % de la population) perçoivent moins de 80 000 francs par mois.