Le Mouvement Syndical des Agents de l’Administration Publique (MOSAAP), une frange des partenaires sociaux reçus par le président de la République le 17 novembre, ayant diversement apprécié le contenu de ladite rencontre a décidé en assemblée générale de poursuivre le mouvement de grève.
Réunis en assemblée générale, les membres de ce mouvement syndical n’ont pas approuvé le déroulement de la rencontre avec le président de la République. En effet, selon les explications d’un syndicaliste, « le protocole avait juste prévu les discours du président de la République, et celui du Premier ministre. Au finish, nous avons eu droit juste au discours du président. Lequel était entaché de vices. Car le président s’est approprié plusieurs réalisations qui datent de son prédécesseur telles que la CNAMGS, et le montant de la prime de transport et celui du logement ».
Les syndicalistes qui s’attendaient à un échange franc et direct avec le président de la République et ses proches collaborateurs se sont contentés juste de l’intervention du Chef de l’Etat qui a sommé le Gouvernement à un dialogue régulier et franc avec les partenaires sociaux. Il a par ailleurs décidé de la mise en place d’une commission de travail afin de trouver des solutions immédiates à toutes les réclamations légitimes des syndicalistes. Les travaux seront placés sous la direction du Premier ministre. Au risque de voir les autres syndicats décider de son avenir, le MOSAAP a jugé utile de prendre part aux travaux qui débuteraient le 18 novembre, selon la première version du programme des travaux.