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Pulchérie Nzé Nzoughé : « je n’ai pas été destituée, j’ai démissionné »
Publié le lundi 17 novembre 2014   |  Gabon News


Pulchérie
© Autre presse par DR
Pulchérie Nzé Nzoughé, ex-Miss monde Gabon


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C’est la précision qu’a souhaité apporter l’ancienne miss monde Gabon Pulchérie Nzé Nzoughé, à l’occasion d’un point de presse qu’elle a animé le 15 novembre dans un hôtel de Libreville. Une précision qu’elle a jugée nécessaire après la sortie le 10 novembre du secrétariat du Comité Miss Gabon qui disait l’avoir destituée pour des « raisons professionnelles » au profit de Jessie Mathas, 3e Dauphine 2014.
L’ex-miss monde Gabon a fait face à la presse le weekend dernier pour donner sa version des faits sur l’actualité qui implique sa personnalité. Soucieuse de vouloir « laver son honneur et montrer le manque de sérieux du comité Miss Gabon », Pulchérie Nzé Nzoughé a brisé le silence et s’est exprimée à cœur ouvert. Alors que Serge Abessolo, Secrétaire général du Comité Miss Gabon (CMG) avait annoncé sa destitution, l’intéressé a tenu à signifier qu’il n’en est pas le cas, et qu’elle avait démissionné depuis le mois d’aout.

Elle s’explique : « Durant mon mandat, il m’a été donné de représenter le Gabon au Congo et en Guinée équatorial. Et lors de ces 2 voyages j’ai dû me débrouiller par moi-même pour ce qui est des vêtements et des cosmétiques. Le comité de Miss Gabon ne m’a rien fourni comme moyen financier ou matériel dans ce domaine, alors qu’à 2 reprises, je leur ai fait part de mes besoins qui sont restés sans suite. J’ai dû puiser dans mes propres ressources. Ce qui m’a poussé à décliner le voyage sur le Benin, avec pour conséquence de me voir réprimander par Mme Malika Bongo pour qui j’en faisais et demandais trop ». Face à cette posture « révolutionnaire » poursuit-elle, la présidente de l’association DEFIS DE FEMMES en charge du CMG, Malika Bongo, lui avait intimé de formuler une lettre d’excuse.

Et, « en lieu et place de la lettre de demande d’excuses qui m’avait été demandée, et dont je ne voyais aucune justification, j’ai décidé de faire une lettre de démission que j’ai d’ailleurs déposée en bonne et due forme ; et les faits se passent au mois d’août dernier, non le 9 ou le 10 novembre » a-t-elle indiqué. La jeune dame visiblement remontée n’a pas manqué de dénoncer le non-respect du contrat qui la liait au CMG. En effet, selon elle, « Ni la bourse d’étude ni la voiture qui m’avaient été promises au terme du concours ne m’ont été données. Le comité pensait sans nul doute que je ne les méritais pas. Du coup, jusqu’à ce jour, parmi les seuls avantages que j’ai eus de la part de Miss Gabon sont un versement de 1,5 million de francs et quelques gadgets de la part des sponsors et partenaires, qui ont été donnés à toutes les autres filles à titre de remerciement, sans plus ». Une situation qui pourrait paraître comme cet arbre qui cache la forêt. Avant qu’une des deux parties ne fassent une prochaine sortie médiatique mitigée, elles gagneraient à taire les égos pour soigner l’image de cette activité culturelle qui a toujours fait l’objet de bien de ragots…

Dorian Ondo



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