Les leaders de l’opposition gabonaise ont initié une marche pacifique le 13 novembre qui avait pour objectif d’accompagner la plainte déposée contre le président de la République pour « faux et usage de faux » au greffe civile. Une marche qui ne s’est pas faite sans heurtes avec les forces de l’ordre.
Plusieurs militants de l’ex-Union Nationale et certains leaders partenaires se sont réunis au siège dudit parti pour entamer une marche pacifique qui avait pour destination finale, le Palais de justice de Libreville où, une plainte a été déposée contre Ali Bongo Ondimba auprès du Greffe de Libreville, en l’occurrence au présumé faux acte de naissance que détiendrait l’actuel président de la République.
Pour l’occasion, les forces de l’ordre ont été mobilisées en masse et postées dans les grands carrefours de la capitale gabonaise, notamment ceux à proximité du lieu de regroupement. Cette forte présence a frustré les militants et sympathisants qui n’ont pas manqué de le manifester verbalement. Et les choses ont failli mal tourner lorsque les forces de l’ordre ont décidé d’ériger une barrière pour ne laisser passer que les leaders politiques afin de poursuivre la marche jusqu’au Palais de Justice. Une décision impopulaire qui a abouti à des échanges de projectiles et de bombes lacrymogènes entre militants et gendarmes.
Au finish, aucun incident majeur n’a été enregistré. La plainte a été déposée. Et les leaders de l’opposition « espèrent que la justice fera son travail de façon objective ».