Les 5000 délégués présents à Sydney ont jusqu’à mardi prochain pour élaborer une feuille de route visant à atteindre l’objectif mondial de protection d’au moins 17% des espaces terrestres et 10% des océans d’ici 2020, issu lui-même des débats de la session précédente du Congrès, qui s’est tenue à Durban sous le patronage de Nelson Mandela.
En 2014, le prestigieux magistère de « patron », terme anglo-saxon désignant un haut parrainage, échoit au Président de la République gabonaise.
Pays éminemment prescripteur en matière de politique environnementale, le Gabon accueillera en mars 2015, pour le Sud, la conférence-étape sur le climat en amont de la COP-Paris sur le changement climatique. « Je serai l’hôte de ce dialogue Sud-Sud pour contribuer à un accord solide », a indiqué Ali Bongo Ondimba, ajoutant que son pays a intégré le principe de faibles émissions de carbone dans sa stratégie de développement national.
Le Gabon dispose d’un couvert forestier de l’ordre de 88%.
Dans l’objectif de renforcer la protection du patrimoine naturel, « nous allons nous doter de parcs marins englobant 23% des eaux territoriales et de la Zone économique exclusive », a annoncé le président gabonais, lesquels s’ajouteront aux parcs nationaux et aux zones terrestres humides couvrant déjà 21% du territoire.
Le Gabon atteint ainsi déjà les seuils visés pour 2020 par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Grâce à l’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiales, le pays doit abriter bientôt EarthLab Gabon, le second centre de recherche et de surveillance opérationnel du programme EarthLab Galaxy. Un savoir-faire d’exception en Afrique, dans le domaine de l’observation de la terre par satellite, et une dynamique locale et régionale dans le domaine de la surveillance de l’environnement.
En août 2014, le chef de l’Etat gabonais a promulgué la loi n°002/2014 portant orientation du développement durable en République gabonaise.
Axé sur le bien-être des générations actuelles et futures, ce texte fixe les principes fondamentaux du développement durable qui reposent sur la prise en compte concomitante des dimensions économiques, sociales et environnementales, de manière réaliste et équilibrée.