Le président du Conseil National de la Jeunesse du Gabon (CNJG) a animé une conférence de presse le 12 novembre au siège du conseil à Libreville pour inviter la jeunesse gabonaise à plus de responsabilité, à une véritable culture de la paix, en prélude notamment à la marche pacifique qui pourrait se tenir le 13 novembre à l’initiative de l’opposition gabonaise.
C’est accompagné de ses proches collaborateurs que Paul Alain Mavioga, président du CNJG s’est présenté face à la presse locale pour partager les réactions du conseil face à l’actualité politique de l’heure, au lendemain des nombreuses réactions suscitées par le dernier livre du journaliste français Pierre Péan, Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon. Pour le président, « la violence ne doit pas passer par nos familles, elle ne doit pas passer par nos quartiers, parce qu’il nous faut faire la promotion de la vie ».
C’est donc avec le cœur que le premier représentant des jeunes du Gabon a souhaité s’exprimer. Cela explique l’absence d’un discours classique au cours de son intervention. Il a donc imploré les jeunes, à rester à la maison et à penser à leur avenir, car c’est le plus important. Et à ceux qui tiennent à participer à cette marche, qui pourrait se tenir le 13 novembre, le président les a invités au respect des personnes et des biens aussi bien publics que privés.
Junior Ndong Ndong, collaborateur de président de la République en charge des questions de jeunesse a également demandé aux jeunes de ne pas plonger dans l’instrumentalisation politique. Après la marche des jeunes de Port-Gentil initiée par les cadres du parti au pouvoir dans la localité, en soutien au président de la République il y a quelques jours, comme une réponse et un besoin d’équilibre, les leaders de l’opposition ont jugé utile de mobiliser les jeunes à leur tour.