Suite à la récente parution du dernier livre polémique sur le pouvoir gabonais du journaliste français Pierre Péan, l’opposition gabonaise a porté plainte, ce jeudi 13 novembre, à Libreville contre le président Ali Bongo. Selon l’opposition, le président aurait truqué l’acte de naissance qui lui aurait permis d’être candidat en 2009. Des échauffourées ont éclaté à lorsque des opposants ont voulu se rendre au palais de justice pour déposer la plainte.
Plusieurs militants de l’opposition se sont obstinés à accompagner leurs leaders qui partaient déposer une plainte au tribunal contre Ali Bongo Ondimba, soupçonné de ne pas être le fils d’Omar Bongo Ondimba. La marche était interdite, ce qui a justifié l'intervention des forces de l'ordre.
La police et la gendarmerie ont tenu la foule en respect, jusqu'à ce qu'un véhicule anti-émeute tente de se frayer un passage dans la foule. Le face-à-face a alors dégénéré. Excités, les manifestants ont commencé à lancer des cailloux. Les gendarmes ont riposté en tirant des gaz lacrymogènes.
Puis, un colonel chargé de la sécurité des leaders de l’opposition a conduit tous les signataires vers le tribunal où ils sont allés à pied sous bonne escorte. La plainte a été déposée à huis clos au greffe civile. « La plainte, nous l’avons déposée, mais nous sommes choqués par l’impressionnant dispositif de sécurité qui a été mis en place par le pouvoir pour nous charger. Cela, ce n’est pas normal », a déclaré Zacharie Myboto, qui a conduit la délégation.... suite de l'article sur RFI