Pince-sans-rire. Le nom du Gabon revient avec insistance éventuel organisateur de la grand-messe du football africain, qui s’ouvre dans 2 mois.
Alors que l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) vient d’être retirée au Maroc, des rumeurs font état d’éventuels remplaçants au royaume chérifien. Parmi ceux-ci figurent l’Angola, le Nigeria, l’Egypte et, plus surprenant, le Gabon. Si les noms du Nigeria et de l’Angola sont ceux qui circulent avec le plus d’insistance, celui du Gabon revient cependant avec insistance. «Une grosse blague», pense-t-on à Libreville.
En effet, en l’état actuel des choses, le pays ne sera jamais prêt, dans un délai de 2 mois, pour abriter une compétition d’une telle envergure. Le Gabon ne dispose que de 2 enceintes aux normes Fifa, à savoir : le stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Agondjé et le stade de la Rénovation de Franceville. Situé en plein centre de Libreville, le stade omnisports Omar Bongo est en cours rénovation depuis plusieurs années tandis que le grand stade de Port-Gentil reste à l’état de projet. Quant aux infrastructures d’accueil des équipes, elles n’ont pas toutes été entretenues depuis la fin de la Can 2012.
Autant d’éléments qui démontrent à suffisance, à moins d’un génial tour de force, que la Can 2015 ne se déroulera pas au Gabon où la question du coût d’opportunité de l’édition 2012 se pose encore. Est-ce judicieux de se risquer dans une opération similaire alors que nombre de chantiers sont à l’arrêt ?
