Libreville – Le Chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a échangé avec le patronat en présence de quelques membres du Gouvernement. Au menu de la rencontre, le solde de la dette intérieure, a rapporté mercredi la Direction de la Communication Présidentielle.
L’État réaffirme sa volonté, suite à l’audit des finances publiques, d’apurer les encours auprès des entreprises privées. C’est dans le cadre d’un déjeuner de travail que le Président de la République a dialogué avec le patronat en présence du Premier ministre et des ministres du Budget et de l’Economie. Il a réaffirmé les engagements pris à solder la dette intérieure dans les meilleures conditions. Depuis le début de l’année, 385 ,7 milliards ont été décaissés et une nouvelle tranche sera versée d’ici à fin 2014 assortie d’une convention de rachat avec les banques.
Pour l’État, il faut payer la bonne dépense et pas plus. Pour les opérateurs privés, il faut éviter les impayés. Et c’est en vérité le même combat : celui de la saine compétition, du respect de l’usager et du consommateur, celui d’un État bien géré. Le président Ali Bongo Ondimba a donc souhaité établir un dialogue direct avec les patrons, à la manière d’un engagement. Au cours des dix derniers mois, par le filtre d’une étude scrupuleuse des créances, l’État a donc réglé aux entreprises quelque 385,7 milliards de FCFA au titre des exercices antérieurs et en cours. La mission du FMI qui vient de séjourner à Libreville a « félicité les autorités », notamment pour s’être penché sur la question des arriérés.
D’ici à fin 2014, le Gouvernement s’engage à répondre aux attentes par le traitement définitif des encours sur la dette intérieure. Après le versement immédiat d’une nouvelle tranche conséquente, une convention de rachat et de transfert des créances de l’État avec le secteur bancaire permettra la clôture du passif. Entre 2010 et 2013, l’État a honoré de manière régulière ses engagements auprès des entreprises et du Club de Libreville pour un montant global de 1.596,1 milliards.
Clarifiée et harmonisée, portée par la logique du ‘gagnant-gagnant’, la relation État-entreprise apparaît capitale dans le processus de transformation vers une économie inclusive. Avec un budget d’investissement prévu de 644 milliards de FCFA au profit du développement des infrastructures – en constante augmentation depuis 2009 -, le déploiement des corridors intégrés dans tout le pays, l’allègement de 35% à 30% du taux de l’impôt sur les sociétés dans les secteurs hors pétrole et mines, la mise en place du Haut conseil pour l’investissement et de l’Agence nationale pour les investissements internationaux (ANPI), le Gabon se dote des meilleurs atouts pour sa réussite économique.