Libreville – Le ministre gabonais de la famille a récemment réagit après l’annonce par certains médias locaux gabonais de la tenue d’un mariage coutumier gay à Libreville, la capitale du pays.
Le phénomène pour le moi inédit au Gabon a donc suscité une levée de bouclier le la ministre de la République notamment et cela a été suffisant sur ce que « le mariage coutumier dans les neuf provinces se célèbre entre personnes de sexes opposés » pour en déduire que ce prétendu mariage coutumier gay n’est pas connu des coutumes gabonaises, bref qu’il n’y aurait donc pas eu de mariage coutumier gay, mais assurément un simulacre sans valeur coutumière.
Le débat a été clos par cet argument que la ministre a tout de même tenu à prévenir sur les empêchements ou interdictions plus véloces et péremptoires que dresse le code civil, s’il venait à l’idée de ces homosexuels de rêver à un mariage civil. En effet, le code civil gabonais en son article 237 « interdit et annule le mariage des personnes de même sexe ».
Et pour la question morale et contre nature du mariage gay, la ministre rappellera la fonction du mariage, à qui est d’ « avoir un rapport sexuel qui donne un, deux ou plusieurs enfants » et d’interpeller les « parents » et responsables ecclésiastique sur leur devoir de conseiller et d’instruire, au delà des dispositions légales.
Signalons que parallèlement à la déclaration du ministre de la famille, les personnes qui ont célébré ce mariage gay ont été interpellées par la justice, une action déclenchée par le Procureur de la République. Elles ont été libérées le vendredi 10 janvier dernier en matinée.