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RCA : Michel Djotodia contraint à la démission
Publié le samedi 11 janvier 2014   |  Gabon Review


Michel
© Autre presse par DR
Michel Djotodia, président intérimaire de la République centrafricaine


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L’acte était quasiment prévisible. Michel Djotodia, le tombeur de Bozizé en République centrafricaine, sous la pression des chefs d’Etat de la Cemac, réunis lors du sommet extraordinaire de N’Djamena du vendredi 10 janvier 2014, a démissionné. Objectif : tenter de renouer avec la paix entre les différentes parties en conflit.
Exprimant sa préoccupation devant le « constat amer » auquel renvoit le climat social en République centrafricaine depuis le départ de l’ancien Président François Bozizé, le chef d’Etat tchadien Idriss Déby s’est dit fortement outré par la situation des populations centrafricaines. Pour lui, en décidant de convoquer les différents acteurs de la vie politique centrafricaine et des membres de la société civile à N’Djamena, il était question de marquer des « actes concrets et décisifs » dans le but d’extraire la RCA du chaos vers lequel il se dirige si rien n’est fait. La démission de Michel Djotodia, ancien homme fort de Bangui depuis son coup d’Etat en 2012, semblait donc une alternative importante et nécessaire pour le retour de la paix dans le pays.

S’étant révélé peu influent devant de nombreux actes de violence à travers le pays, Michel Djotodia, ne bénéficiait plus de la confiance de ses pairs, ni même de celle des pays européens tel que la France. Effet, selon des observateurs, le Président démissionnaire est notamment accusé d’immobilisme face à une crise sans cesse en évolution. D’aucuns y voyaient même une façon de protéger les ex-rebelles de la Séléka, coupables d’exactions multiples. Explicitement mis à l’écart par François Hollande en décembre dernier, lors du lancement de l’opération « Sangaris », Djotodia était depuis quelque temps sur la sellette.

Le sentiment d’immobilisme face à la crise sociale opposant la communauté chrétienne à la communauté musulmane, a également coûté son poste au Premier ministre Nicolas Tiangaye. Les deux personnalités, perçues comme les principaux responsables de l’absence de concertation entre les 135 membres du Conseil national de transition qui, dit-on, ne se réunissaient plus depuis des mois, devraient attendre dans les tous prochains jours, la désignation du prochain Président, censé assurer la transition avant l’organisation d’une élection démocratique d’ici à 2015.

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