Le Commandant en Chef des Forces de Police Nationale, le Général, Léon Mistoul, a révélé mercredi, lors de la présentation des vœux au président de la République (Chef Suprême des forces de défense et de sécurité) qu’au cours de l’année 2013, l’Etat – Major des Police d’Investigations Judiciaires (PJ) ont enregistré 1256 infractions l’année précédente contre 1465 en 2012, soit une baisse de 2,9%. Selon le Général, Léon Mistoul, les données et les statistiques annuelles sur les activités administratives et judiciaires au cours de 2013, ont été marquées par de nombreuses attaques à mains armée, tant sur la voie publique que dans les domiciles. Plus de la moitié des faits commis ont été élucidés et les mis en cause interpellés et déférés devant les juridictions compétentes.
C’est ainsi qu’en 2013, le nombre d’infraction contre les personnes a été de 1256 en contre 1465 en 2012, soit une baisse de 2,9%.
De même, 3057 infractions contre les biens ont été enregistrées comparativement aux 2893 de 2012 soit une variation de plus de 5,36%.
Le Général Mistoul, a également présenté un bilan satisfaisant dans le cadre des investigations judiciaires internationales (Interpol), où la coopération policière dans la sous – région avec certains pays de la sous – région (Cameroun, Sao – Tomé et Principe) et la France a bien fonctionné.
« Dans le cadre des véhicules achetés à l’étranger, la collaboration entre bureau national Interpol et les services de la Douane est parfaite, dans la mesure où tout véhicule importé au Gabon, est assujetti à une vérification systématique des documents y afférents, dans la base de données Interpol des véhicules volés », a témoigné Léon Mistoul.
C’est ainsi que sur 10.950 dossiers de véhicules contrôlés, 8 identifiés se sont révélés volés et se trouvent actuellement sous scellés dans les différents ports de Libreville et d’Owendo.
Prenant apte de ces résultats, le président de la République en sa qualité de Chef Suprême des forces de défense et de sécurité, a marqué sa satisfaction et exhorté la police au respect et au professionnalisme qu’exige leur métier.