Libreville, Jeudi 9 janvier 2014 (Infos Gabon) – Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba se trouve depuis ce jeudi matin à Ndjamena au Tchad avec ses pairs dans le cadre du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernements de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur la recherche des solutions à la crise institutionnelle, politique, sécuritaire et humanitaire que connait Bangui.
La mission internationale pour la Centrafrique (Misca), sous conduite africaine, complétée par environ 1600 soldats français de l’opération Sangaris et des soldats marocains se trouve depuis le 5 décembre au prise à une situation d’une extrême gravité qui « expose à une déstabilisation au-delà de la Centrafrique, dans toute la sous-région », avait déclaré Amad Allam-Mi, le secrétaire général de la CEEAC qui précisera en outre que c’est à la suite des « consultations entre le président en exercice de la CEEAC, SE Idriss Deby Itno, et les chefs d’Etat en charge de la médiation de la crise centrafricaine, Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba, consultations élargies à d’autres chefs d’Etats de la sous-région qu’il a été décidé de tenir ce sommet extraordinaire » et qu’ « Ali Bongo Ondimba …consacre des efforts remarquables pour la paix et la stabilité dans la sous- région ».
Ainsi, à l’occasion de ce sommet, les différentes parties prenantes au conflit centrafricain que sont le président Michel Djotodia, le premier ministre Nicolas Tiangaye et le président du conseil national de transition Alexandre Nguendet, les « trois autorités plus ou moins légales… principaux responsables de la gestion de la crise centrafricaine… doivent aider la communauté internationale à aider les centrafricains à sortir de la crise », a indiqué Ahmad Allam-Mi.
Il est notamment envisagé que les troupes militaires extérieures fortes de d’environ 4200 hommes soient renforcées par un supplément en provenance du Rwanda et de la RDC, de même que l’ouverture des couloirs humanitaires pour secourir les populations centrafricaines et étrangères et l’inévitable examen de l’agenda politique de la transition, la reconstruction, le redressement de l’administration et l’organisation d’une conférence nationale de transition.