Après un premier essai en novembre dernier à Pointe Noire au Congo, la structure Elisav, tandem Gabono-indien, et ses mannequins donnent rendez-vous à la population gabonaise le 7 décembre 2013 à l’Institut français du Gabon, pour un voyage à travers les cinq continents par le biais de la diversité culturelle de ces différentes régions.
Après avoir permis la rencontre entre «l’Afrique et l’Orient» par le biais de sa première collection, la structure Elisav, convie, le 7 décembre prochain, les fans de la mode à un voyage vers les cinq continents par le canal d’un défilé de mode spectacle. Un avant-goût de cette représentation a été donné aux journalistes, le 4 décembre 2013, à l’occasion d’une conférence de presse.
«Nous revenons du Congo où nous l’avons fait la semaine dernière. Nous venons l’expérimenter ici au Gabon, à la seule différence qu’étant Gabonaise, je suis contente de le faire ici avec des Gabonaises, car au Congo c’étaient 80% de filles Congolaises qui étaient à l’honneur», a déclaré la responsable de BtoB, Elisabeth Ogoula Bellerose, avant de rassurer que «ce qui est intéressant pour cette escale gabonaise, c’est surtout le concept, l’esprit dans lequel les mannequins vont être. Elles se prêteront au jeu, elles ne seront pas ces mannequins classiques que nous avons toujours connus. Elles rentreront dans un scénario avec tout ce qui est culture, tout ce qui est danse. Cela est une nouvelle et grande expérience pour elles».
Avec pour objectif de démontrer par tous les moyens, que la gent féminine est reine, ce spectacle dont le thème est «reine d’ici et d’ailleurs» vise, selon les organisateurs, à magnifier les femmes quelques soit leur nationalité, leur origine, leur province. «C’est également un message à la diversité, car ce défilé est un voyage et vous avez pu voir quelques prototypes, d’Afrique, d’Asie, de l’Orient, pendant notre séance de présentation des mannequins», a précisé Elisabeth Ogoula Bellerose.
«À travers ce spectacle, nous avons également à faire passer un message sur la diversité. Plus les gens sont différents, plus ils se mélangent. Et c’est fabuleux, car on apprend toujours des étrangers. Il ne faut pas rejeter la différence. Au-delà de cet aspect, nous avons un aspect culturel à vendre car nous allons travailler avec une troupe d’artiste (chanteurs et danseurs) culturels locaux», a-t-elle ajouté.
«C’est une manière de vendre notre potentiel, parce que le Gabon est un pays qui regorge des talents qu’on ne voit pas et qu’on va souvent chercher ailleurs alors qu’on a tout ici», a-t-elle conclu en invitant le public à venir nombreux communier à la diversité gabonaise et indienne sous toutes ses formes.