Libreville, La tradition de la présentation des vœux au chef de l’Etat gabonais a été observée mardi 7 janvier 2014 au Palais rénovation de Libreville. Il est ainsi revenu respectivement au corps diplomatique, au chef du Gouvernement et aux autres institutions constitutionnelles de sacrifier à l’exercice.
Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima est intervenu au nom du Gouvernement et de l’administration pour rendre hommage au chef de l’Etat pour les efforts inlassables consentis à l’émergence du Gabon. Il a néanmoins relevé « des difficultés à surmonter et des situations encore pénibles à éradiquer ou à améliorer » avant de souhaiter que « demain soit meilleur qu’aujourd’hui » grâce à la synergie des maillons de la chaine qui concourent autour du chef de l’Etat à l’édification d’un Gabon émergent.
Pour M. Ndong Sima, « le succès de la politique du chef de l’Etat passe par une administration plus forte et bien structurée » qui bénéficie de l’apport de chaque fonctionnaire.
Le Premier ministre a toutefois déploré les grèves du secteur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, résultants « confusions, erreurs et errements regrettables qui retardent le progrès ».
Il a estimé par ailleurs que « grâce à l’introduction de la biométrie dans le processus électoral national, les électeurs se sont réconciliés avec la chose publique ».
Pour sa part, Rose Francine Rogombé, présidente du sénat, a soulevé la problématique de l’effectivité de la décentralisation avant de louer la politique sociale du chef de l’Etat avec notamment, l’adoption du texte législatif portant sur l’assurance maladie des gabonais.
Quant à Guy Nzouba Ndama, président de l’assemblée nationale, il a souhaité que « le très haut dans sa magnificence ouvre grandement les vannes du bonheur » à la famille présidentielle ainsi qu’à tous ceux qui leur sont chers.
Il a souligné les avancées sociopolitiques du Gabon en quatre ans du magistère du président Ali Bongo Ondimba, notamment dans le secteur routier à Libreville, sur la nationale et à l’intérieur du pays non sans relever le satisfécit lié à la mise en œuvre de la CNAMGS (caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale).
Marie Madeleine Mborantsouo, la présidente de la cour constitutionnelle, a mentionné pour sa part, l’étape cruciale franchie par l’introduction de la biométrie dans le processus s électoral gabonais arguant que « ce nouveau mécanisme a suscité un lot de questionnements qui pendant de long mois, ont engendré appréhensions, incrédulité, suspicion, scepticisme, craintes et espoirs…espoir de voir la biométrie conférer à tout un chacun de véritables chances de se faire élire, parce que donnant tout son relief au postulat un homme une voix ».
A son tour, Martin Akendengue, Premier président du conseil d’Etat et représentant du corps judiciaire, a indiqué qu’il ne s’appesantira à l’occasion de ses vœux, ni sur les insuffisances, ni sur les attentes de sa corporation, déjà évoquées le 7 octobre dernier.