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Vœux au Chef de l’Etat: Guy Bertrand Mapangou plaide pour un statut particulier des journalistes
Publié le mercredi 8 janvier 2014   |  Gabon News


Guy
© Autre presse par DR
Guy Bertrand Mapangou, président du Conseil National de la Communication (CNC)


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Le président du Conseil National de la Communication (CNC),Guy Bertrand Mapangou, a plaidé ce mercredi, lors de la cérémonie de présentation des vœux au couple présidentiel, en faveur du statut particulier des journalistes en République Gabonaise.

Le président du CNC qui ambitionne de rendre à la presse gabonaise ses lettres de noblesses en 2014 a exposé au Chef de l’Etat, un tableau sombre du journaliste au Gabon malgré des efforts consentis par l’Etat avant de rappeler les missions de l’Institution qu’il préside et faire le bilan d’étape de sa mandature.

Les problèmes de professionnalisation dans la pratique du métier, de la formation en passant par la sécurité et l’amélioration des conditions de vie des journalistes ont résumé l’intervention de M. Mapangou qui caresse le rêve de voir la presse gabonaise devenir l’une des meilleures du continent. D’où sa plaidoirie en faveur d’un statut particulier pour soigner l’image des communicateurs, à la solde des politiques pour bien gagner leur vie.

En réponse à Guy Bertrand Mapangou, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui a renouvelé son attachement à la liberté de la presse, a exhorté le CNC à poursuivre l’œuvre pédagogique entamée.

Le président de la République, a clairement marqué sa détermination à faire de la presse gabonaise, une référence. C’est pourquoi il a promis de s’investir personnellement à l’édification d’une maison de la presse réservée exclusivement aux professionnels de la communication.

Second intervenant, le président du Conseil Economique et social (CES). M. Paul Biyoghé Mba qui a solennellement invité le Chef de l’Etat aux sessions de son institution, a orienté son discours vers une véritable indépendance alimentaire.

En partageant ces problèmes, le Chef de l’Etat, a indiqué que toutes ces préoccupations sont prises en compte dans le Plan Stratégique Gabonais Emergent (PSGE). Il s’est également dit disposé à répondre aux invitations de Paul Biyoghé Mba.

Les confessions religieuses par la voix de l’Archevêque de Libreville, Monseigneur Basile Mvé Engone, ont attiré l’attention de la première autorité du pays sur leur statut en plus de l’interpeller sur le droit à la vie, menacé depuis quelque temps par le phénomène dit des « crimes rituels ».

En adhérant à leur requête, le Chef de l’Etat a réitéré son engagement au respect des droits constitutionnels dont il est le fervent défenseur.

« Le Gabon est un pays de liberté et de tolérance religieuse », a rappelé Ali Bongo Ondimba en demandant aux confessions religieuses de continuer à prier pour que la paix subsiste toujours au Gabon.

S’agissant du droit à la vie, Ali Bongo Ondimba, les a invité à lutter ensemble contre ce phénomène des temps modernes pour la sécurité de tous et dans le respect de droits et de la liberté de chacun.

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