Dakar (Sénégal) - Suite au refus du Maroc d'abriter la 30e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) aux dates prévues (du 17 janvier au 8 février 2015) en raison de la propagation de l'épidémie Ebola, la Confédération africaine de football (CAF) s'est donnée un peu de temps avant de communiquer l'identité du pays qui va accueillir la compétition conformément au calendrier arrêté de longue date.
"Le Comité exécutif a pris note de la réception, le 10 novembre 2014, de quelques candidatures d'associations nationales confirmant leur souhait d'organiser la compétition 2015 aux dates arrêtées. Ces candidatures sont actuellement à l'étude et le Comité exécutif finalisera la sélection de l'association nationale retenue sous peu, et confirmera le lieu et la date du tirage au sort de la phase finale par la même occasion", indique la CAF, au terme de la réunion de son comité exécutif tenue mardi au Caire.
Dans cette perspective, l'instance continentale a maintenu les deux dernières journées éliminatoires aux dates initiales, "permettant la qualification des 15 équipes qui se joindront à la sélection nationale du pays hôte", poursuit la source.
La CAF a disqualifié le Maroc de la 30ème édition de la CAN à la suite de son refus d'abriter cette compétition aux dates prévues (du 17 janvier au 8 février 2015), en raison de la propagation de l'épidémie Ebola. Pire, l'instance continentale se réserve d'infliger "ultérieurement" au Royaume chérifien des sanctions suivant "les dispositions réglementaires qui s'imposent, suite au non-respect par la Fédération royale marocaine de football des clauses réglementaires et contractuelles, dont celles stipulées dans l'Accord cadre signé entre la CAF et la Fédération royale marocaine de football en avril 2014"
Face au risque représenté par le virus Ebola, le Maroc a réitéré samedi dernier sa demande de report de la CAN 2015, prévue du 17 janvier au 8 février, et réclame un délai d'un an. Une requête à laquelle s'oppose la CAF.
L'épidémie d'Ebola qui sévit en Afrique de l'Ouest, a fait près de 5000 morts sur les 10 000 cas recensés, principalement dans les trois pays les plus touchés (Guinée, Liberia et Sierra Leone), selon des statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
