Libreville – Le Premier ministre gabonais, le professeur Daniel Ona Ondo a rencontré les responsables des organisations syndicales gabonaises jeudi, à Libreville, pour poursuivre le dialogue social instauré comme mode de gouvernance par la Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, afin d’instaurer un lien permanent entre le Gouvernement et les partenaires sociaux, pour garantir la vitalité de notre démocratie et contribuer ensemble à l’effectivité du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), entendu que le Gabon se veut un vaste chantier social.
Relativement aux grèves observées, le chef du Gouvernement gabonais s’est adressé aux syndicalistes en ces termes : « annihilons nos clivages et nos malentendus permanents pour avancer et accélérer la mise en place du dialogue social. Il est vrai que le capital confiance entre nous s’est érodé, mais ensemble nous pouvons le rétablir. Je vous annonce sur ces entrefaites que soucieux d’un Gabon meilleur, le Président de la République rencontrera le monde syndical le 17 novembre 2014 ».
En réponse, les partenaires sociaux ont décidé de couper court à la rencontre, estimant que le Premier ministre n’a rien dit de ‘’consistant et de concret’’ sur leurs revendications, notamment sur les trois qu’ils considèrent comme préalables à toute négociation, notamment le « relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG)’’, le ‘’relèvement du point d’indice’’ et le ‘’paiement immédiat de la prime d’incitation à la performance (PIP) sans évaluation’’.
Une tournure des éléments qui va contrarier la volonté exprimée par le gouvernement, représenté en plus du remier ministre, par les ministres de la communication, des transports, des infrastructures, de l’enseignement supérieur, de l’éducation nationale, de l’économie, de comptes publics, de la sante et de la prévoyance.
Reste alors le rendez-vous du 17 Novembre 2014 que les syndicalistes n’ont pas décliné.