Après l’annonce en milieu de semaine dernière, de la première phase du paiement de la Prime d’incitation à la performance (Pip), les membres du Syndicat national des personnels de santé (Synaps), en assemblée générale samedi 8 novembre 2014, ont examiné les critères d’évaluation à remplir pour bénéficier de cette prime.
Alors qu’ils exigeaient, comme d’autres syndicats, le paiement immédiat de la Prime d’incitation à la performance (Pip) comme l’un des préalables à l’ouverture des négociations avec le gouvernement, les membres du Syndicat national des personnels de santé (Synaps) en assemblée générale samedi 8 novembre 2014 pour examiner les différents critères d’évaluation à remplir pour pouvoir bénéficier de cette prime, ont décidé de suspendre leur mouvement de grève.
En effet, durant cette rencontre, le bureau du Synaps s’est insurgé contre le fait que selon les plus hautes autorités, les personnels de santé sont totalement responsables de la mauvaise prise en charge des malades, alors que selon ces derniers, l’organisation des services de l’Etat, l’environnement de travail, la description des tâches et des postes, du plateau technique et la disponibilité des médicaments, ne relèvent pas du pouvoir du personnel soignant, mais du gouvernement.
Avant de se réjouir de l’intérêt du président de la République sur la formation dispensée aux personnels médicaux.
« Le bureau national se réjouit du fait que le président de la République s’est interrogé sur la question de la formation dans le secteur santé. Toute chose que nous en appelons de tous nos voeux afin que le phénomène luxueux des avions sans pilote cesse. Le personnel de santé remercie le gouvernement pour la prise en compte des agents hospitaliers et l’invite à mettre en place l’organe qui doit recevoir et statuer sur leur recours », a déclaré Serghes Mikala Moundanga, secrétaire général du Synaps.
Suite à la rencontre jeudi 7 novembre avec le Premier ministre, Daniel Ona Ondo qui a annoncé une rencontre avec le Chef de l’Etat le 17 novembre à Libreville, les membres du Synaps ont toutefois souhaité qu’une loi sur la Pip soit promulguée afin de mettre un terme aux contestations observées dans plusieurs services.
« Le Synaps invite le chef de l’Etat à promulguer le texte sur la Pip afin de demeurer dans la légalité. Le syndicat fustige par ailleurs l’attitude revancharde de certains responsables des structures sanitaires qui pourront se rendre coupable de tout dérapage (…) Je déclare que la grève est suspendue à compter de ce samedi 8 novembre 2014 sur toute l’étendue du territoire national et demande aux personnels de santé de bien vouloir reprendre du service », a rajouté le secrétaire général du Synaps.
Je déclare que la grève est suspendue à compter de ce samedi 8 novembre 2014 sur toute l’étendue du territoire national et demande aux personnels de santé de bien vouloir reprendre du service ».