Le président de la commission ad hoc interministérielle en charge de l’instauration de la Prime d'Incitation à la Performance (PIP), Jean Frédéric Ndong Obiang a annoncé vendredi 7 novembre, le paiement de la PIP à 21.000 agents de la Fonction publique. Toutefois, selon le président de cette commission certaines irrégularités ont été relevées lors des évaluations des agents de l’Etat qui doivent percevoir cette rémunération.
Des fraudes ont déjà été enregistrées parmi les évaluations des agents de l’Etat envoyées à la commission ad hoc interministérielle en charge de la mise en application de la Prime d'Incitation à la Performance (PIP).
En effet, selon le travail de tri déjà effectué sur les fiches d’évaluation des personnels de différentes administrations, un constat suggère que des notes de complaisance auraient été attribuées dans certains services.
Ce serait le cas notamment à l'hôpital régional d'Oyem où de nombreux agents ont eu une note de 10/10 sur les quatre critères d’évaluation comprenant entre autres, la compétence et la présence au poste, alors que cette structure a été fortement perturbée par des mouvements de grève.
Le cas de l’hôpital régional d’Oyem, qui est loin d’être un cas isolé, met déjà au grand jour, les failles du système d’évaluation mis en place. La principale étant l’absence d’objectivité des agents chargés de l’évaluation.
Par ailleurs, le président de la commission ad hoc a tenu à rassurer quant à la paie progressive de la PIP aux agents de l'Etat.
« Pour le reste des agents, le versement de la PIP va s'opérer de manière progressive selon un chronogramme qui permettra aux services du Trésor d'effectuer la liquidation de la dépense sans anicroche. Tout le dispositif est mis en place », a-t-il précisé.