Les populations de ce quartier du 1er arrondissement de Libreville s’opposent au projet d’installation d’une antenne de la Compagnie africaine de sépulture du Gabon dans leur zone d’habitation. L’entreprise de pompe funèbre, Casep-Ga, a entrepris de construire une annexe au quartier Bel-air. La population, elle, ne veut rien savoir. Pour protester contre l’avancée des travaux, elle a exprimé sa colère, le 7 novembre courant, afin d’attirer l’attention de l’opinion sur les intentions de cette entreprise qui s’occupe du traitement et de la conservation des personnes décédées dans la ville.
Les populations ont donc érigé des barricades pour faire arrêter les travaux. Leur protestation est d’autant plus vive que le site choisi est proche d’une école primaire et au milieu d’habitations. Auparavant, elles ont adressé des correspondances à tous les élus et aux ministres concernés pour dire leur désapprobation. Mais, face au silence des autorités, elles se sont senties contraintes d’user de la méthode forte. Pour elles, ce type de projet nécessite une étude d’impact.
En attendant, d’y voir clair, un adjoint au maire du 1er arrondissement de Libreville a annoncé une réunion avec les responsables de Casep-Ga dans les tout prochains jours. Les habitants exigent, malgré tout, l’arrêt de ce projet du fait que les produits, les eaux qui découleront de son activité et le choc psychologique qu’il y aura sur les jeunes élèves ne sont pas pour arranger les choses.