Elles l'ont fait savoir énergiquement hier en bloquant l'accès au chantier.
Front social
LES populations de Bel-Air, dans le 1er arrondissement de Libreville, ont érigé des barricades hier pour contester la construction dans leur quartier d'une annexe des pompes funèbres par l'entreprise Casepga.
Il faut noter que l'implantation de cette structure, au milieu des habitations, pis à côté d'une école primaire, inquiète. Raison pour laquelle les habitants ont décidé de bloquer la circulation pour dénoncer cet état de fait.
A en croire Fulbert Mayombo Mbedjangoye, présidant la coordination des populations de Bel-Air et ses environs, « au début, les gens n'ont pas voulu communiquer, parce que ce terrain appartenait d'abord au général Léon Adzé. Et à notre grande surprise, nous avons appris qu'il avait été revendu à Mme Véronique Akani, responsable de Casepga. Depuis lors, les travaux se poursuivent ».
Craignant pour leur santé et celle de leur progéniture, les populations ont adressé des correspondances à leurs élus locaux et nationaux, ainsi qu'aux ministres concernés par les questions de santé, d'habitat et d'environnement. Notable du quartier et deuxième maire adjoint de la commune de Libreville, Christian Ngoua, venu discuter avec les populations en colère, a annoncé une rencontre lundi prochain avec les responsables de l'entreprise incriminée.