Au terme d’une concertation tripartite, ayant mobilisé, le 7 novembre courant, leurs parents autour du ministre en charge de l’Education nationale, les lycéens contestataires ont accepté de reprendre le chemin des cours. Ainsi se termine, ce vaudeville ayant fait couler encre et salive, au point d’occasionner la démission de Léon Nzouba et nécessité un procès contre l’État gabonais.
Le collectif des candidats admis au Bac 1 et recalés au Bac 2 session 2014, précédemment en grève de la faim sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, renouera avec le chemin des lycées pour le compte de l’année scolaire 2014-2015. Telle est la décision prise, d’un commun accord, entre les parents d’élèves, les concernés et le ministre en charge de l’Éducation nationale.
Au terme d’une rencontre d’explication, les parties se sont accordées sur la réinscription de ces jeunes apprenants en classe de Terminale. Au cours de cette audience, les responsabilités aussi bien des parents, des élèves que de l’administration ont été établies. A en croire Ida Assénouet Réténo N’diaye, elles sont la résultante «d’incompréhensions, mauvaise interprétation des textes, maladresses dans la communication». «Je les ai reçus pour rappeler le sens des responsabilités des parents, pour faire comprendre aux enfants que ce n’était pas la fin du monde et qu’il n’y avait pas du tout d’opprobre sur eux», a indiqué la ministre en charge de l’Education nationale, ajoutant : «Les échecs font partie de la vie et doivent permettre de rebondir et de travailler davantage et que la réussite elle, est individuelle». «Nous sortons plus ou moins satisfaits par rapport à tout ce qui a été dit. Nous retournons en classe de Terminale pour mieux affronter l’année scolaire 2014-2015», a déclaré le porte-parole du collectif, Ngoma Moussavou.
Ce calumet de la paix qui n’a pas été facile à fumer avec le raidissement des positions des différentes parties pendant plus d’un trimestre pose, en réalité, la question de la «difficulté de prise en charge scolaire» rencontrée par ces élèves, qui pour la majorité, sont issus de familles économiquement faibles. «Ces problèmes qui se résument à l’écolage, frais de scolarisation… ont été posés de façon humble. Pour les enfants qui étaient scolarisés dans le privé et veulent reprendre la Terminale dans le public, c’est leur droit et c’est admirable.
Cette aide à la scolarisation sera présentée au plus haute institution qui en décidera», a promis la ministre en charge de l’Education nationale. Tout est bien, qui finit bien donc…