Les Nations Unies ont adopté depuis quelques années une initiative dénommée "Energie Durable pour Tous", destinée à rendre l’énergie accessible à toutes les couches sociales et lutter ainsi contre la pauvreté. La Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC) et la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) qui prévoient, dans leur politique de développement, un axe destiné à l'énergie, viennent d'adhérer à l'initiative et déploient leur stratégie pour 2014-2030.En vue de remédier à la problématique de l'accès à l'énergie et au fléau de la pauvreté en Afrique, la CEMAC et la CEEAC viennent de déployer un important arsenal stratégique destiné à améliorer la vie économique et domestique des populations de la sous-région d'ici à l'horizon 2030.
La stratégie comprend un accès universel aux services énergétiques modernes, dont un dédoublement de l'efficacité énergétique en vue de favoriser l'émergence de la sous-région Afrique Centrale.
Cette stratégie compte également l'accès à des équipements performants entre 2014-2030, lesquels devront permettre d'alimenter plus de 97 millions de foyers urbains qui bénéficieront aussi de l'utilisation du Gaz de pétrole liquéfié du biomasse moderne, pour leurs besoins domestiques..
Ainsi, grâce à cette initiative, les populations auront accès à des modes de cuisson économes limitant les effets néfastes des énergies sur la santé.
Pour ce qui est de l'alimentation en électricité, la stratégie CEEAC-CEMAC prévoit d'ici à l'horizon 2030, un taux d'électrification de 54% de la sous-région, taux conditionné par le renforcement des centrales hydroélectriques. L'objectif recherché ici est d'atteindre les 30.000 MW de production électrique dans la sous-région. Ce déploiement permettra de faciliter la vie des populations, le travail des entreprises et d'exporter de l'énergie vers les communautés voisines.
« Grace à la modernisation et au développement de l'infrastructure du raffinage, les ménages et les autres agents économiques comme les petites et moyennes entreprises, auront accès à un combustible propre et moderne sous la forme de Gaz butane ».
En investissements, le projet nécessitera plus de 140,8 milliards de dollars, incluant les aides, les subventions, les crédits etc...
Toutefois, pour soutenir cette stratégie, les autorités de la CEMAC et de la CEEAC indiquent que la bonne gouvernance régionale, nationale, la sécurité énergétique et le développement des énergies renouvelables, sont de mise.
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