Libreville – Apres la récente sortie de Pascaline Mferri Bongo Ondimba au nom de la famille de son père feu Omar Bongo Ondimba, qui dément avec véhémence les assertions du journaliste français Pierre Péan telles qu’apparues dans son nouveau libre intitulé « Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon », et celle du Gouvernement gabonais qui a condamné fermement cette volonté de nuire aux institutions républicaines et de porter atteinte à la souveraineté du peuple gabonais, le tour est revenu mardi aux descendants du défunt Léon Mba, premier Président du Gabon, de contredire devant la presse qui a fait le déplacement de leur domicile de Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville, les affirmations de l’écrivain français, autant sur les origines biafraises supposées du Président gabonais Ali Bongo Ondimba que sur sa non scolarisation à Ales en France.
Sur les prétendues origines biafraises d’Ali Bongo Ondimba, Delphine Ayo Mba, épouse Akolly, a révélé pertinemment que du temps où son père Léon Mba était Président de la République gabonaise, elle jouait déjà dans le jardin du palais présidentiel de l’époque avec Alain Bongo et Albertine-Philiberte Bongo, qui étaient les enfants d’Albert Bernard Bongo, dont l’histoire situe le rapprochement d’avec la famille Léon Mba, pendant sa fonction de Directeur de cabinet du président, qu’il occupait déjà lors du coup d’Etat de 1964. De sorte qu’Alain Bongo, devenu Ali Bongo Ondimba, figurait bien parmi les enfants Bongo, avant l’arrivée des enfants biafrais hébergés à Libreville de 1967 à 1970.
De même, sur la scolarité à Ales d’Alain Bongo, le petit fils de Léon Mba nommé Léon Raoul Myco-Menguiré, confirme qu’il a étudié à Ales avec l’actuel Président gabonais, période immortalisée par une photo qui le présente à coté d’Alain Bongo en ce temps là. Il précisera en outre que c’est à partir de 1964 que le Président Léon Mba décida de les scolariser à Ales où étaient scolarisés d’autres enfants de Gabonais, nommés Fanguinoveny, Rawiri, etc.
A signaler que par ces déclarations, Mme Ayo Mba, épouse Akolly et M. Léon Raoul Myco- Menguiré se présentent comme des témoins oculaires et vivants autant de la scolarisation à Ales d’Ali Bongo Ondimba, alors Alain Bongo, que de sa filiation d’avec son père Albert Bernard Bongo, qu’ils situent à une époque antérieure à l’arrivée des enfants biafrais à Libreville entre 1967 et 1970. Toutes choses, contrairement aux allégations de Pierre Péan qui dit ne pas avoir trouvé trace de l’inscription d’Ali Bongo Ondimba à Ales, en plus d’insinuer que Président gabonais serait d’origine biafraise.
Autant d’éléments qui, aux dires de certains observateurs, pourraient bien converger en s’accumulant vers la réunion d‘éléments d’un éventuel procès contre le célèbre écrivain.
Outre que Mme Delphine Ayo Mba s’est défendu de tout relent politicien pour ne s’en tenir qu’au devoir de restitution de la vérité qu’elle estime galvaudée à des fins commerciales.
« Cette histoire de biafrais nous surprend et nous sommes disposés à instruire quiconque en trouvera le besoin car nous sommes frustrés de voir l’un de nous (Ali Bongo Ondimba en l’occurrence) traîné dans la boue », a martelé Delphine Ayo Mba.