C’est le mouvement qu’a officiellement lancé le Cercle Citoyen pour l’Education (CCE) le 5 novembre à Libreville, en présence des parents d’élèves et élèves. Ce mouvement s’engage à interpeller régulièrement les autorités compétentes et se positionne de ce fait comme la troisième voix dans le secteur, après le Gouvernement et les syndicats.
C’est l’auditorium de Gabon télévision qui a été choisi pour abriter la première sortie médiatique du CCE, qui est ouvert à tous les acteurs de la société civile. Ce mouvement naît d’une profonde inquiétude suite à la baisse du niveau scolaire des apprenants gabonais qui serait due aux grèves à répétition depuis 1991. En effet, selon Alban Tresord Ibounda Ibounda, Coordinateur national du CCE, « le cercle condamne fermement l’option des grèves récurrentes dont les seules victimes sont les élèves, et met en garde contre toute action destinée à déloger des salles de classe sur l’ensemble du territoire national ».
Face au risque de confronter les enfants gabonais mal faits, à ceux du monde mieux formés, le présent mouvement incite les enseignants à faire montre de courage, d’esprit patriotique et de sacrifice en reprenant les cours. Alors que les négociations semblent évoluer entre les partenaires sociaux et le Gouvernement, le CCE se dit surpris « d’apprendre l’arrêt des cours depuis le lundi dernier sur l’ensemble du territoire national ».
Toutefois, Aaron Mengue Obiang, Secrétaire général du CCE a indiqué que « le Cercle Citoyen pour l’Education constitué de deux Panels de Parents et d’Elèves, s’invite aux débats sur cette crise pour se féliciter de la reprise du Dialogue Social entre les 18 syndicats de l’Education, la Fédération des Associations des Parents d’élèves et le Ministre de l’Education nationale , de l’Enseignement technique et Professionnel ».
Le Cercle Citoyen pour l’Education invite également le Gouvernement à tout faire pour que les revendications reconnues comme légitimes au fil des discussions soient actées au titre des droits absolus.