Le chef de la Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre Ebola (MINUAUCE), Anthony Banbury, en visite au Liberia, a prévenu mardi qu'il ne fallait pas baisser la garde face à cette épidémie qui touche l'Afrique de l'Ouest.
"Nous devons rester vigilants", a averti M. Banbury lors d'un point de presse à l'aéroport de Monrovia, après avoir rencontré la présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, et visité le centre logistique géré par le Programme alimentaire mondial (PAM), selon un porte-parole de l'ONU.
Selon le chef de la MINUAUCE, l'amélioration constatée dans certains endroits s'explique en grande partie par le fait que les communautés, soutenues par les autorités locales et nationales, ainsi que la communauté internationale, travaillent ensemble pour mettre en œuvre la stratégie de lutte contre Ebola.
"Tant qu'il y a un cas d'Ebola dans un pays, c'est une menace non seulement pour ce pays, mais aussi pour la région et le monde entier", a souligné M. Banbury. Il a assuré que la MINUAUCE travaillait dur à faire parvenir davantage de moyens pour soutenir les opérations de lutte contre la maladie.
M. Banbury était au Liberia dans le cadre d'une tournée dans les trois pays de l'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'épidémie, qui incluent également la Guinée et la Sierra Leone.
Il doit faire un point sur la situation devant le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale des Nations unies la semaine prochaine.
