S'inscrivant dans la dynamique de l'autosuffisance alimentaire, les responsables de la Coopérative agricole de Kayié (Coopak) dans la province du Haut-Ogooué dont la structure a pris part à la deuxième édition de la foire agricole de Libreville ont annoncé la création d'une usine de fabrication de farine de manioc dont la production devrait se faire incessamment.
faudra attendre un peu plus d'un mois pour voir sur l'ensemble du marché local gabonais des sacs de foufou manioc made in Gabon. Un projet de la Coopérative agricole de Kayié (Coopak) dont l'usine de production de farine de manioc actuellement au stade de montage compte produire environ 3000 sacs durant une période d'essai de trois mois.
Le montage de l’usine a été confié aux experts de l'entreprise chinoise Hong Kong Jier Light Technologie Co Limited, alors que la formation du personnel de la future manufacture est en cours d'achèvement au village Kabaga Bayi à Bongoville dans la province du Haut-Ogooué.
"La Coopak envisage de produire dès les premiers mois environ 75 tonnes de foufou soit 3000 sacs de 25 kilogrammes. Les sacs de farine seront disponibles dans tous les canaux de distribution classique à savoir les marchés populaires, les grandes et moyennes surfaces" a indiqué Naziha Bingoure, directrice marketing et communication du groupe NAO dont la Coopak est une filiale.
S'inscrivant dans la dynamique de l'autosuffisance alimentaire, la Coopak est basée dans la province du Haut-Ogooué. Modèle de coopérative agricole réussie au Gabon, la structure dispose de 5000 hectares de plantation dont 80% de la superficie cultivée est réservée au manioc.
Toutefois, l'usine devra surmonter une difficulté d'accès à l'eau pour atteindre ses objectifs de production. Elle devra disposer d'au moins 10 tonnes d'eau périodiquement pour le rinçage des tubercules de manioc.
"Nous avons à proximité du village Kabaga Bayi une importante source d'eau naturelle. Le défi pour nous est de construire un château d'eau pour capter l'eau et alimenter en permanence l'usine" a indiqué la directrice marketing et communication du groupe NAO.
L'érection de cette usine qui s'inscrit dans le cadre de la diversification l'économie du pays souhaitée par les pouvoirs publics, devrait favoriser la création de nouveaux emplois et permettre l'industrialisation progressive de l'arrière-pays.