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Education : La 31ème cuvée de l’E.N.A, baptisée Luc Oyoubi sur le marché du travail
Publié le mercredi 8 janvier 2014   |  Primature




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En présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, la 31ème promotion de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), promotion Luc Oyoubi a effectué sa sortie officielle à Libreville, le 3 janvier 2014, en présence de plusieurs personnalités, des membres du gouvernement, du parrain et du personnel d’encadrement de cette école.
Prenant la parole en premier et au nom de ses camarades, le représentant des impétrants, Claude Thibault Baloghi a remercié le Chef du gouvernement qui, malgré un calendrier de travail serré, a tenu à être présent à cette cérémonie de remise de diplômes. Il a indiqué que le choix porté sur le ministre de l’Economie en tant que parrain n’était pas fortuit car, il démontre l’intérêt que les plus hautes autorités du pays accordent à la formation des femmes et des hommes, et particulièrement celle des hauts cadres de l’Administration, diplômés de l’ENA.
Le représentant des impétrants a également noté avec satisfaction que les encadreurs de l’ENA , afin de mettre en pratique la volonté du chef de l’Etat d’offrir une formation de qualité à ses compatriotes, ont noué des partenariats avec certaines prestigieuses écoles de par le monde. Toujours dans son mot circonstanciel, ClaudeThibault Baloghi a informé le parrain de ce que cette promotion s’engageait à donner le meilleur d’elle-même en se mettant résolument au service de la nation avec abnégation, loyauté et détermination dans le strict respect des lois et règlement en vigueur au Gabon.
Le directeur général de l’ENA, Anatole Tsioukacka a pour sa part, salué la présence du Premier ministre, Chef du gouvernement qui témoigne, selon lui, de l’importance qu’accorde le gouvernement à la formation de ses agents. S’agissant du choix du parrain, il a exprimé toute sa gratitude à l’endroit du ministre de l’Economie et déclaré que cela démontrait à quel point la formation des hauts cadres de l’administration gabonaise demeurait une priorité du chef de l’Etat. Il a également informé les autorités présentes de ce que l’ENA avait tissé des partenariats avec certains grandes écoles et ce, en vue d’un meilleur suivi de ses stagiaires.
Quant à la présente cuvée, le directeur général dira qu’elle est de 28 lauréats dont 12 Administrateurs civils, 4 Conseillers des Affaires étrangères, 3 Inspecteurs principaux de travail, 3 Administrateurs Scolaires et Universitaires, 4 Administrateurs de Santé et 2 Administrateurs des Collectivités Locales. Pour clore son propos, il a dit aux nouveaux diplômés de ne jamais être mauvais, ni bons, mais, d’être très bons ou simplement excellents.
Le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Président du Conseil d’Administration de l’ENA, Mme Rose Christiane Ossouka Raponda a, dans son allocution, remercié son collègue de l’Economie pour avoir accepté de parrainer la présente promotion. Pour elle, ce geste du ministre Luc Oyoubi fait de facto à ce que son nom soit à jamais associer à l’histoire de cette prestigieuse école. Elle a poursuivi a disant que cette implication était une manifestation de l’intérêt qu’accordent les plus hautes autorités du pays à la formation et surtout à al valorisation du capital humain dans la mise en œuvre du Plan Stratégique Gabon Emergent. Rose Christiane Ossouka Raponda a poursuivi en faisant remarquer que la richesse d’une Administration résidait essentiellement dans la qualité de ses ressources humaines. Leurs capacités à exprimer dans le travail quotidien, toutes leurs compétences qui constituent à al longue, un gage de l’efficacité des services publics.
Elle a déclaré que pour y parvenir, l’ENA devra poursuivre dans le renforcement des partenariats déjà noués avec des grandes écoles d’administration telles que l’ENA de France, l’ENAP de Québec et MDIS Singapour. A l’endroit des lauréats, elle les a invités à être exigeants d’abord vis-à-vis d’eux-mêmes même s’ils rencontraient des échecs sur leur parcours professionnel. Ils devront faire preuve de beaucoup d’humilité, de rigueur et d’intégrité. Elle a en outre invité les filleuls du ministre Luc Oyoubi d’être ses imitateurs pour le travail bien fait.
Prenant la parole à son tour, le parrain de la cuvée 2013 de l’ENA, Luc Oyoubi s’est dit très heureux de s’exprimer à ce titre et pour le choix porté sur sa modeste personne. Bien que la présente cérémonie marque la fin de deux années de dur labeur et inaugure une ère nouvelle, selon lui, il a dit garder foi en ses filleuls car, il ne faut aucun doute que leur passage à l’ENA leur aura permis d’acquérir le savoir-faire nécessaire à l’attente des objectifs assignés par l’Administration. Il leur a dit d’appliquer avec discernement l’ensemble de ces savoir-faire en ayant toujours en esprit d’avoir été formés pour accéder aux hautes fonctions de l’Etat. D’où l’exigence de la probité et d’abnégation. Comme pour cadrer avec cette sortie, Luc Oyoubi a déclaré se mettre à la disposition de ses filleuls qui ne devraient pas hésiter à solliciter ses trente un (31) ans de service pour mieux huiler leur expérience.
Avant de clore son propos et remettre à chacun des récipiendaires, un ordinateur portable, le ministre de l’Economie a informé ses filleuls de ce que l’Etat avait l’obligation d’être partout sur le territoire national et que servir l’Etat c’est accepter d’être déployé partout où besoin s’exprime. Pour lui, c’est à cette condition que chaque gabonais et chaque citoyen résident, où qu’il soit sur le territoire national, pourra espérer avoir accès au service public qu’il mérite.
Des échanges de cadeaux de part et d’autre ont mis fin à cette cérémonie après une photo de famille pour immortaliser ces moments de grandes joies pour les heureux élus. Il faut rappeler que l’Ecole Nationale d’Administration créée en 1962 forme aux hautes carrières administratives. Depuis 2011, un cycle préparatoire au concours d’entré à l’ENA est régulièrement organisé. L’école offre également une formation de top manager au 10 meilleurs étudiants à MDIS de Singapour sanctionné par un certificat en management public.

Mardi 7 janvier 2014 , par Junior MBOULET

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