L’association Renaissance a marché à travers les rues de la commune de Port-Gentil pour réaffirmer son soutien au Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, le reportage de notre correspondant.
Gabonews : Samedi 1er novembre, il est 14h45 quand le carrefour ‘’Joseph Rendjambé’’ communément appelé ‘’ carrefour Château’’ est bondé de monde, des gens vêtus de tee shorts blancs sur lesquels, on lisait « Touche pas mon Président, Ya ’Ali ». C’est l’un des points chauds de la ville de Port-Gentil, capitale économique à forte activité sociopolitique lorsque l’oblige l’actualité. Les marcheurs vont braver les aléas du temps : le soleil. Ils ont avalé plus de 2km à pieds. Au fur et à mesure qu’ils évoluent d’autres riverains grossissent les rangs. « Je me joins à cette association pour m’opposer à ceux qui disent n’importe quoi sur notre président » confie Charlotte.
L’association Renaissance avait lancé l’appel en direction des populations de la ville à travers les médias locaux quelques jours avant. La tenue d’une telle marche revêt un double caractère : soutien au 1er citoyen du Gabon et une invitation plus que jamais à la cohésion nationale. Les marcheurs sont partis des 4 arrondissements de Port-Gentil. En un mois, Renaissance a testé sa capacité de mobilisation des populations en un temps record. La motivation de cette marche pacifique est pour dénoncer le contenu du dernier livre de Pierre Péan, ‘’Nouvelles affaires africaines’’. Un livre qualifié d’injurieux par les membres de l’association Renaissance envers la personnalité du Président de la République gabonaise. « Les blancs doivent nous laisser en paix » tempête René Mouity.
Après environ une 1heure et demi de marche, le cortège encadré par des éléments de la police, s’est rassemblé à la Place de la Concorde pour écouter le message livré par Noël Mboumba, président du comité d’organisation de la manifestation. « Le temps des discours est terminé. Depuis 2009, nous sommes passés à l’action et aux actes » a-t-il relevé d’entrée. Moment saisi pour dresser le bilan d’étape des 5 ans du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à la tête du Gabon. Revenant sur les écrits de Pierre Péan, Noël Mboumba a estimé que le contenu n’est que mensonger.
Au travers des banderoles, les messages étaient révélateurs d’affermissement des liens entre gabonais : le Gabon est un et restera indivisible. Balayant en brèche, les propos de certains leaders politiques en quête de popularité. « L’insulte est l’arme de celui qui n’a plus d’argument » a rappelé le président du comité d’organisation, Noël Mboumba, qui appelle les autres localités à se mobiliser pour faire front au livre de l’écrivain Pierre Péan.