Sous le thème «Promouvoir les activités génératrices de revenus pour développer l’agriculture familiale», les intervenants du secteur agricole se retrouvent, depuis le 30 octobre dernier, au stade de l’Amitié à Agondjé.
En présence du Premier ministre et de certains de ses collègues, le ministre de l’Agriculture de l’Élevage a ouvert, le 30 octobre dernier, la 2ème édition de la Foire agricole de Libreville. «Le développement agricole du Gabon nécessite des actions multiformes», a reconnu, d’entrée de jeu, Luc Oyoubi.
Pendant 4 jours, les exposants, éleveurs, producteurs, agriculteurs et coopératives qui ont pris d’assaut les stands déployés sur l’esplanade du stade de l’Amitié à Agondjé dans le Nord de Libreville, auront l’occasion de magnifier le travail de la terre et échanger sur la question agricole. Il sera, notamment question de la mise en valeur d’un guichet unique, des opportunités et facilités offertes par le dispositif légal et institutionnel en vigueur.
Selon Luc Oyoubi, le Gabon compte environ 1 millier d’exploitations de moins de 2 hectares. Une réalité pas du tout à son goût. Aussi entend-il inverser la tendance. A en croire ses dires, il y a lieu de réfléchir aux solutions à apporter à certaines questions essentielles, notamment l’accès à la terre, à l’énergie, à l’eau, aux intrants, aux équipements, au financement et à l’assurance agricole. Pour y parvenir, il entend s’appuyer sur la mise en œuvre des actions telles que le projet de développement agricole et rural (PDAR) soutenu par le Fonds international de développement agricole (Fida).
Cette rencontre, vise non seulement la promotion de la production nationale mais également à attirer les investisseurs, informer sur les montages de dossiers de coopératives agricoles, les opportunités de financement et les activités génératrices des revenus…
«Elles sont pour nous des occasions pour solliciter l’aide et l’appui de l’État pour la transformation de notre agriculture. Le secteur agricole au Gabon a tendance à être oublié parce qu’on achète, on importe. Il y a encore beaucoup de choses à faire, au-delà des soutiens de certains organismes qui s’opèrent à travers des programmes», a déclaré Sougou Arlette, un membre du Programme d’appui aux organisations paysannes d’Afrique-centrale (Propac CNOP Gabon), qui n’a pas manqué d’encourager l’initiative.