Après l’éviction du Gabon le 27 février 2013 de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), un atelier national de réflexion sur son probable retour dans cette initiative, a été lancé hier mardi à Libreville par le ministre de l’Economie, de la promotion des investissements et de la prospective, Régis Immongault.
Le ministère de l’Economie, de la promotion des investissements et de la prospective dirigé par Régis Immongault, a ouvert depuis hier un atelier national de réflexion sur le retour du Gabon à l’ITIE, après son expulsion le 27 février 2013.
« C’est pour moi un grand plaisir de présider cette cérémonie d’ouverture de l’atelier national de réflexion sur le retour du Gabon à l’Initiative pour la transparence dans les industries Extractives (ITIE) », a déclaré le ministre de l’Economie dans son discours de circonstance.
Pour atteindre l’objectif fixé, l’Etat, la société civile représentée par « Publiez ce que vous payez »,Brain Forest, l’ONEP etc…, et les sociétés extractives, sont soumis à fournir un dossier solide répondant aux nouvelles normes de l’ITIE à partir d’un travail élaboré en commission constituée par toutes les parties prenantes et divers experts pouvant apporter leur contribution à la réflexion.
Se sont donc quatre commissions qui seront animées dès 8h00 ce mercredi 29 octobre, dernier jour de l’Atelier, en présence de Zouera Youssoufou, représentante résidente de la Banque mondiale, Edmund Rich, membre du secrétariat international de l’ITIE et Paolo de SA, expert de la Banque mondiale.
Les participants à la première commission auront en charge d’examiner la capacité des acteurs à respecter la nouvelle norme ITIE et ses 7 exigences. Il y aura également la commission chargée de la gouvernance de l’ITIE dans la perspective de la mise en place en place de structures nationales plus légitimes, plus dynamiques et plus efficaces ; la commission chargée de travailler sur le financement de l’ITIE, et enfin celle qui consistera à examiner la question de la vulgarisation de l’ITIE afin d’être le plus transparent possible.
Pour rappel, le Gabon qui souhaite réintégrer l’ITIE d’ici dix huit mois au plus tard, comme l’a indiqué le ministre de l’Economie, a adhéré à cette organisation depuis 2004 avant d’être exclu en 2013 pour non respect de ses engament liés à la transparence des revenus tirés des industries extractives.