La Fédération gabonaise de basketball (Fegabab) présente un bien pâle bilan, s’illustrant davantage par des crises à répétition que part ses résultats sur les parquets.
Février 2013-février 2015. Bientôt 2 ans et 2 mandats que Yvon Patrick Mendoua Nzé est aux commandes de la Fédération gabonaise de basketball (Fegabab). Certes le mandat de l’équipe dirigeante n’arrive à échéance que dans quelques mois, mais un bilan d’étape ne serait pas mal venu. Surtout que la Fegabab fait beaucoup plus parler d’elle en dehors des parquets. Très souvent elle se signale au moyen de conflits avec les ligues ou clubs.
Le dernier fait en date est celui ayant conduit au jet de l’éponge par Wenceslas Nguembith de la ligue de l’Estuaire. Et pourtant, ce compatriote n’hésitait pas de mettre la main à la pâte pour faire vivre cette discipline. Son œuvre lui survivra-t-elle ? Déjà, on rappelle que les fédérations ne soutiennent pas financièrement les ligues. Et quand elles le font, c’est uniquement aux proches à qui l’on offre des miettes. Or, les ligues ne sont fortes que quand la fédération qui l’est aussi. Hélas, c’est le contraire qui est perceptible, ou les ligues qui constituent la base de tout, triment dans la formation, tandis que les clubs tirent le diable par la queue. Une des conséquences de cette situation est le désastreux scénario que les moins de 20 ans ont vécu récemment à Madagascar, avec à la clé, 3 défaites en 3 sorties.
Depuis quelques temps, l’impression est que certaines fédérations sportives se contentent de suivre l’assertion selon laquelle «l’essentiel est de participer». Une fédération ne valant rien sans trophée continental, ou sous-régional, peut-on continuer avec des fédérations qui ne le sont que de nom et qui ne sont là que pour le décor ? La question reste posée