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Port-Gentil : Des agents de Pipeline Gabon victimes de licenciements abusifs ?
Publié le lundi 27 octobre 2014   |  Gaboneco




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Estimant qu’ils ont été licenciés en violation des dispositions prévues par loi, une soixantaine d’employés de l’entreprise de prestation de services Pipeline Gabon (PIG) basée à Port Gentil, a observé un sit-in devant les locaux de leur ancien employeur à qui ils réclament également la mise en place d’un plan social.

Alors qu’ils réclament à leur ancien employeur la mise en place d’un plan social à leur profit comme le prévoit le code du travail, car considérant qu’ils sont victimes d’un licenciement pour cause économique, plus de soixante agents de la société de prestation de services Pipeline Gabon (PIG) basée dans la capitale économique gabonaise, ont observé vendredi 24 octobre 2014, un sit-in devant les bureaux de leur ancien employeur.

Frappés par une procédure de licenciement actée du 23 septembre dernier, ces derniers estiment qu’ils seraient victimes en réalité d’un double licenciement. D’abord de la part de leur ancien employeur, et d’autre part par l’entreprise Ponticelli, repreneur de la société PIG depuis 2012.

« Aujourd’hui, nous sommes une soixantaine de Gabonais condamnés au chômage et sachant que derrière chaque Gabonais se cache une famille d’au moins cinq personnes, je puis vous assurer que ce n’est pas la joie, car nous connaissons aujourd’hui la précarité de l’emploi.

Nous avons reçu en date du 23 septembre 2014 de la direction provinciale du travail dont le signataire est monsieur Nziengui Nziengui, une autorisation de licenciement. Nous sommes régis par le code du travail et sommes prêts à accepter les droits légaux. Cependant, l’article 59 du code du travail stipule que dans le cadre d’un licenciement pour cause économique qui concerne plus de dix salariés, un plan social doit être mis en place. Les droits légaux sont énumérés, mais où est passé le plan social prévu par les textes ? », souligne Séraphin Douckaga Souvi, délégué du personnel.

Pour le délégué du personnel, comment comprendre le désengagement de l’entreprise Ponticelli, pourtant nouvel acquéreur de leur entreprise et donc comptable du passif et de l’actif de l’entreprise cédée.

« Comment comprendre que l’acquéreur d’une société veuille licencier ses agents ? Nous estimons que c’est vouloir d’une chose et son contraire. Devant une telle situation, nous estimons que sur le plan juridique, ces licenciements n’ont pas de raison d’être. Car, Ponticelli qui assume le passif et l’actif de notre ancien employeur, nous licencie de manière abusive de même que la société PIG parce que tous deux n’ont pas respecté les dispositions de l’article 78 du code du travail. Nous interpellons les autorités compétentes afin qu’elles se penchent sur notre situation », a renchéri Séraphin Douckaga Souvi.

En plus de leur notification de licenciement, la soixantaine d’ex-employés de la société PIG disent être sous le coup d’une procédure judiciaire et doivent répondre d’une citation directe au tribunal de première instance de Port Gentil pour avoir revendiqué leurs droits.

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