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Les sourds et muets, remontés contre les facteurs d’exclusion sociale
Publié le lundi 27 octobre 2014   |  Nouvelles du Gabon




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Libreville - La célébration en différé de la semaine internationale du sourd, à l’été l’occasion d’interpeller les pouvoirs publics, sur les limites criardes accusées dans le processus d’insertion des sourds et muets au Gabon.

Sans pourtant méconnaitre les efforts à minima enregistrés jusqu’ici, l’association des sourds et muets du Gabon a saisi les vendredi 25 et samedi 26 Octobre dernier, pour attirer l’attention des dirigeants sur les difficultés rencontrées dans le processus de leur insertion. Des moments, habituellement célébrés dans la dans la dernière semaine du mois de Septembre, et qui ont été différés en raison des difficultés de trésorerie rencontrées par les membres de cette communauté.

Dans son laïus de circonstance, le président de l’association des sourds et muets du Gabon, Ibrahim Abubakar, a notamment exposé les difficultés d’accès à l’éducation au delà de la classe de CM2, qui ont pour entre autre corolaires, les limites d’accès à des emplois décents, d’insertion multiforme, et de maintien dans un état de précarité d’un pan important de cette frange de personnes handicapées.

Des moments de joie et de retrouvailles qui ont été l’occasion d’échanges divers. L’importance de l’acte de naissance a notamment fait l’objet d’une causerie débat animée par Obame Jean Clément, agent à la direction générale du bien-être. Les participants ont été édifiés sur plusieurs aspects, notamment la durée du processus de délivrance de l’acte de naissance, qui est de trois jours, après la déclaration de naissance, en zone urbaine, et d’un mois, en zone rurale. Les parents principalement ont été exhortés à veiller à l’enregistrement de la naissance dans les registres d’état civil, après le retrait de la déclaration de naissance ou attestation d’accouchement, dans les heures qui ont suivi la naissance, en cas d’accouchement à l’hôpital.

En cas d’accouchement hors de l’hôpital, il a été conseillé de se rendre immédiatement vers une unité de soins, qui, après vérification, doit vous délivrer une attestation de naissance. Et en cas d’impossibilité de rallier un hôpital, les parents peuvent se rapprocher du chef de quartier ou de village, qui, également après vérification, doit délivrer aux parents une attestation de naissance, sans contre partie financière, quelque soit le cas de figure.

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