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Crise sociopolitique : la société civile de la sous-région en conclave
Publié le lundi 27 octobre 2014   |  Gabon Review


PCQVP
© Autre presse par DR
PCQVP Gabon en appelle à l’adhésion de la société civile


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Une consultation sous-régionale sur l’environnement de la société civile en temps de crise, se tient à Libreville les 27 et 28 du mois courant à l’initiative de la plateforme des organisations de la société civile du Cameroun (Planoscam) avec l’appui de Civicus.

Si la société civile gabonaise se montre plutôt virulente, elle entend de plus en plus associer à sa lutte celle des pays de la sous-région, à l’instar du Cameroun dont elle accueille les 27 et 28 octobre courant quelques représentants dans le cadre d’une consultation. Celle-ci, initiée par la plateforme nationale des organisations de la société civile camerounaise avec l’appui de Civicus, de la Dynamique OSCAF-Gabon et Brainforest, sera axée sur les stratégies à mettre en œuvre dans le but d’«éviter le rétrécissement de l’espace citoyen en temps de crise sociopolitique». Il s’agit donc pour les différents participants de faire une évaluation de la situation en Afrique centrale, a indiqué la principale organisatrice de la consultation, justifiant le choix du Gabon pour l’accueil de cette rencontre par la stabilité du pays. «Le Gabon est un pays de notre sous-région qui, comme quelques rares de notre espace, n’est pas en proie à la guerre : il est donc tout à fait indiqué pour nous accueillir», a-t-elle expliqué, avant d’ajouter : «Le Gabon abrite nos communautés économiques sous-régionales, et c’est très important pour nouer ou entretenir des contacts stratégiques avec la CEEAC et la CEMAC, surtout dans le cadre de la réflexion sur la paix et la sécurité dans notre sous-région et sur l’état de la démocratie.»

Si pour Christine Andela «la société civile gabonaise mérite que la société civile d’Afrique centrale la renforce dans son travail», le Gabon qui a pris des engagements pour le respect de l’expression civile à travers la Déclaration de Paris ou les actes des fora d’Accra et de Busan, doit parvenir avec d’autres pays de la zone et bien au-delà, à une parfaite harmonisation dans la compréhension de ce qu’est un «environnement favorable», propice à l’expression citoyenne, pour que les crises qui secouent la région ne soient pas utilisées pour rétrécir cet espace. Les travaux qui verront la participation des représentants de la société civile gabonaise, centrafricaine et congolaise, tourneront autour de diverses interventions d’experts sur des thèmes tels que : «Les crises en Afrique centrale et leur impact sur les populations en général et sur l’environnement de la société civile en particulier» et «l’environnement propice : concept, conditions favorables, conditions défavorables». Aussi, les échanges devraient aboutir à l’organisation d’une table ronde avec la CEEAC et la CEMAC sur «l’environnement favorable», en vue de réfléchir sur les moyens d’une création des synergies pour le plan d’action de l’Afrique centrale.

Aussi, l’organisatrice de la consultation a annoncé que «le Gabon a été sélectionné parmi les 2 pays d’Afrique centrale (avec le Congo) par le Partenariat mondial des OSC pour l’efficacité du développement (POED), pour l’organisation d’un atelier national sur l’efficacité de la société civile». Un atelier qui, à l’en croire, devrait se tenir «immédiatement après la consultation sous régionale» du 27 au 28 octobre.

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